Deuxième lettre aux élus de 2020, rôle du capitalisme conscient au Burundi.
Je me souviens lorsque je vous écris dans ma précédente lettre pour vous montrer ce que moi, un citoyen libre, attends de vous pour faire progresser notre cher pays le lendemain de votre élection.
Je suis heureux maintenant que vous êtes d’accord avec moi sur beaucoup choses qui mettent à genoux la prospérité de notre pays. C’est une grande réalité que « nous avons beaucoup de talents, que nous vivrons dans une société possédant beaucoup d’opportunités ». Mais je reviens vers vous encore une fois pour vous dire que nous avons besoin réellement du « capitalisme conscient » et non du « capitalisme de copinage » pour faire progresser notre pays vers un avenir libre et prospère. Ce que nous avons besoin pour parier au chômage qui affecte plus de 60% de nos jeunes est la libre entreprise. Cette faculté d’entreprendre tout ce qui permet notre développement économique.
Précédemment, j’ai constaté votre combat acharné pour la prospérité de tous. Vraiment c’est un combat louable et glorifique. Vous êtes sur le bon chemin. Bravo. Maintenant il est temps de travailler sur la promotion du capitalisme conscient tout en bannissant le capitalisme de copinage car ce qui freine le développement de notre pays est le capitalisme de copinage longtemps entretenu par les décideurs politiques.
Qui de capitalisme conscient et de copinage ?
Cher élus, nous avons tendance à blâmer le mot capitalisme comme étant une philosophe « d’exploitation de l’homme par l’homme ». Mais généralement, le capitalisme est un système économique caractérisé par la propriété privée des moyens de production et la liberté de concurrence. Le problème vient lorsque l’Etat chercher à promouvoir les politiques de développement. Mais je vais juste vous faire un clin d’œil avec les mots de ce célèbre écrivait français Frédéric Bastiat “L’État est cette grande fiction par laquelle chacun s’efforce de vivre aux dépens de tous les autres.” Je sais que vous le saviez plus que moi. Et c’est la réalité que nous vivons aujourd’hui. Là où tout le monde cherche à s’enrichir au dépens des autres tout en se cachant derrière les titres politiques
Le capitalisme de copinage (en anglais : crony capitalism) est un terme décrivant une économie capitaliste où le succès en affaires dépend de relations étroites avec les représentants du gouvernement. Il peut créer une forme de favoritisme dans l’attribution de permis légaux, de subventions gouvernementales, de réduction d’impôts ou d’autres formes d’interventionnisme. Sachez que, comme nous l’avons mentionné dans notre article, « tant qu’une économie fonctionne en capitalisme de copinage, aucune croissance économique forte et durable, aucune politique de lutte contre les inégalités sociales et aucun accroissement des investissements privés et des emplois ne pourraient voir le jour. Car dans un tel système, les acteurs privés sont incités, non pas à créer de la valeur par l’innovation, la concurrence et l’amélioration de la productivité, mais à exploiter des relations politiques pour obtenir des monopoles ou des avantages de toutes sortes, exonérations et des privilèges que décrochent certains mais pas d’autres. »
Regard sur le présent
Cher élus, « l’un des tristes signes de notre époque est que nous avons diabolisé ceux qui produisent, subventionné ceux qui refusent de produire et canonisé ceux qui se plaignent », comme l’a souligné Thomas Sowell. C’est avec beaucoup d’inquiétudes que j’ai lu votre message implorant et reconnaissant les grandes maux qui hantent notre pays. C’est vrai qu’avec cette tendance, nous n’arrivons pas à sauver le pays de la pauvreté. Oui, nous l’avons déjà remarqué, « Aussi longtemps que le gouvernement ne tiendra pas compte de la liberté économique, la croissance économique restera un vrai labyrinthe ».
Donc, au Burundi comme “dans ce monde, la plus grande source d’inégalité a été les privilèges spéciaux accordés par le gouvernement” a déclaré Milton Friedman
Que faire en tant que dirigeant ?
Chers dirigeants, le philosophe Henry Hazlitt a déjà vue que “la solution à nos problèmes n’est pas plus de paternalisme, de lois, de décrets ou de contrôles, mais la restauration de la liberté et de la libre entreprise.” Il est temps de reconnaitre les biens faits du capitalisme conscient. Il est temps de faire miser sur les principes du libre marché dans tous les secteurs économiques et sociales du pays, notamment les règles de l’état de droit, respect de droit de propriétés privées car comme Ludwig von Mises l’a conclu “Si l’histoire peut nous enseigner quelque chose, c’est que la propriété privée est inextricablement liée à la civilisation“.
En se focalisant sur ces principes, je trouve que vous mettriez notre pays sur une voie sûre de croissance économique et de développement durable. Et en nous, citoyen d’un pays de lait et de miel, de vous en remercie à la fin de votre mandat.
Cher élus, trouvez ici mes plus hautes considérations.
Mes Félicitations encore.
Un citoyen libre épris de la prospérité de son pays
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