2060 marque un agenda à la fois sacré et prophétique pour le peuple burundais, une année où le pays aura enfin réalisé sa vision monumentale, celle d’un pays développé dans tous les aspects ; avec l’entrepreneuriat des jeunes comme arme de développement massive. C’est dans cette impatience de voir cela se produire, que l’Institute for Economics and Enterprises a rassemblé les jeunes leaders pour apprendre et discuter de leur rôle dans la réalisation d’un Burundi libre et prospère.

Autour d’un thème « accélérer le libre entrepreneuriat et l’innovation des jeunes au Burundi », préparer dans la cadre du campagne KAZOZA KACU, a Free Market City Forum a été organisée en l’endroit des jeunes leaders dans la capitale économique du Burundi.

« Le Burundi est un pays plein de potentiel économique et sa jeunesse est un véritable atout qu’il faut déployer pour accélérer sa croissance économique. Cependant, rien n’est possible si l’environnement d’affaires reste hostile aux initiatives entrepreneuriales des jeunes. C’est pourquoi ce forum est une opportunité d’apprendre et de réfléchir sur le rôle actuel des jeunes dans le développement afin de plaider pour la réduction des barrières à l’esprit d’entreprise pour la jeunesse burundaise », annonce Lambert NDUWAYEZU, Fondateur et directeur Exécutif de l’Institute for Economics and Enterprises dans son discours d’ouverture.

Pour Edgard MUGENZI, blogueur et éditeur sénior à Resolution Connect, il faut changer la donne à tout prix, si l’on veut atteindre le plein potentiel en 2060. En effet, le développement d’une nation commence par celui des individus qui, à leur tour, créent la richesse à travers l’innovation et la diversification de la production dans divers secteurs répondant aux besoins locaux et réels.

Ceci s’effectue dans une économie de marché qui facilite l’innovation libre et ouvre le marché à tous : « Au Burundi, les jeunes sont particulièrement vulnérables en matière d’entrepreneuriat en raison des barrières non tarifaires et du fonctionnement du marché qui favorise les plus forts et les plus offrants au détriment des start-ups, ce qui constitue un obstacle au démarrage des jeunes entreprises », explique-t-il.

Le rendement des jeunes sur le marché des affaires est en baisse. Si l’on compare le taux de création des jeunes entreprises et leur niveau de succès, les courbes sont totalement opposées. Pour Hubert KWIZERA, il suffit de se rendre sur le marché pour constater que l’entrepreneuriat des jeunes Burundais est en déclin, tant en quantité, en qualité qu’en innovation, ce qui les empêche de concurrencer efficacement sur le marché local ou international. Ainsi, la bataille économique doit armer les jeunes en termes de créativité et de productivité pour qu’ils puissent se positionner comme des acteurs compétitifs sur le marché.

De plus, c’est ainsi que le Burundi pourra sortir de l’impasse économique en exploitant ses ressources, en les transformant en produits et services innovants, et en les vendant massivement sur le marché local et régional. Avec des politiques qui ouvrent le marché et facilitent la pénétration des capitaux, le Burundi pourrait surprendre le monde en devenant une puissance économique d’ici 2060 grâce à une nouvelle génération de jeunes innovateurs.

« Qui vivra, verra », disent les Français ! D’ici 2060, peu nombreux seront ceux encore vivants pour acclamer le Burundi promis. Mais « il est crucial que chacun participe à ce chemin, surtout les jeunes qui ont désormais le devoir de porter le flambeau, car ce sont eux les témoins vivants et les principaux acteurs de ce long processus. » conclut le fondateur de l’Institute dans son allocution de clôture des activités de Free Market City Forum.

A propos de nous :

Institute for Economics and Enterprises est une Think Tank basé au Burundi qui une mission de produire une société basée sur les principes du libre marché, de l’Etat de droit et de la propriété privée

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