Selon la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen, Art.1 , les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits ; les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l’utilité commune.
Plusieurs visions/ou conceptions ont été présentées selon les différents mondes qui composent l’actuel planète, monde libre et non libre sur les notions et la morale des mots égalité, équité et justice. Ce soir, inspiré par une représentation quelconque je vous écris cet article pour vous présenter ma vision actuelle et nécessaire pour un monde libre et prospère. Commençons par les différentes significations des vocables.

Equité dans un monde non libre

Par Equité nous comprendrons la qualité consistant à attribuer à chacun ce qui lui est dû par référence aux principes de la justice naturelle ; de ce fait nous constatons le contraire, l’impartialité, consiste à donner les différentes choses ou opportunités aux différentes personnes.

En effet, l’équité repose sur la volonté de comprendre les gens et de leur donner ce dont ils ont besoin pour s’épanouir et vivre des vies saines.

Comme nous remarquons cela dans les compétitions des athlètes, le concept d’équité nous mène à décaler les positions de départ des athlètes, afin de compenser pour les désavantages que subissent les athlètes placés dans les couloirs extérieurs. Ces décalages des positions de départ se manifeste dans un monde non libre par les différentes incitations ou privilèges donnés par les différents pouvoirs à certains membres de la société.

 Dans un monde libre, tous les individus jouissent des mêmes avantages dont ils ont besoin pour s’épanouir, peu importe leur sexe, identité de genre, orientation sexuelle, lieu de vie, niveau d’éducation, revenu ou capacité. Mais nous ne vivons pas dans un monde libre. Certaines personnes jouissent d’avantages sociaux, économiques ou politiques qui les aident à se développer économiquement et à conserver ce statut, alors que d’autres n’ont pas accès aux mêmes avantages ou subissent l’exclusion, ce qui entraîne chez eux des problèmes économiques.

Egalité dans un monde non libre

 L’égalité dans un monde non libre repose sur la volonté d’offrir la même chose à tous les gens pour qu’ils puissent s’épanouir et vivre des vies saines. Tout comme l’équité, l’égalité vise à promouvoir la justice, mais l’égalité ne peut être atteinte que si tous les gens partent du même point de départ et ont les mêmes besoins. Signalons que Egalité signifie, selon le dictionnaire Larousse, l’absence de toute discrimination entre les êtres humains, sur le plan de leurs droits : Égalité politique, civile, sociale.

Pour tenter de corriger toutes les imperfections se trouvant dans l’inadéquation de la réalité dans la société et les sens des mots « équité et égalité », le monde non libre a fait appel au mot justice. Par définition retrouvée dans le dictionnaires Larousse, la justice est un principe philosophique, juridique et moral fondamental : suivant ce principe, les actions humaines doivent être approuvées ou rejetées en fonction de leur mérite au regard de la morale (le bien), du droit, de la vertu ou de tout autre norme de jugement des comportements. Quoique la justice soit un principe à portée universelle, ce qui est considéré comme juste varie grandement suivant les cultures. La justice est un idéal souvent jugé fondamental pour la vie sociale et la civilisation.

Ces notions dans un monde libre

Nous savons déjà que plusieurs gens traitent la société libre comme une société d’inégalité car elles permettent les gens de gagner et d’amasser la plus grande richesse qui, par conséquent entraine des inégalités économiques, ce qui est considéré comme argument faux.

Dans une société libre, selon Eamon Butler, l’égalité ne veut pas dire donner aux gens les la mémé richesse, le même revenu ou même niveau de vie. C’est assurer le même traitement des membres de la société.

Toujours selon lui, Cela se traduit de quatre façons différentes. Les membres d’une société libre ont une égalité morale : ils ont chacun le même droit de choisir pour eux-mêmes et d’être traités avec considération et respect. Il y a l’égalité devant le droit : le droit les protège et les traite de manière identique, sans égards pour leur race, religion, sexe, richesse ou liens familiaux. Ils ont l’égalité politique : ils peuvent tous voter ou se présenter pour une fonction politique. Et ils ont l’égalité de chance : il n’y a pas de barrières arbitraires pour travailler ou aller à l’école ou toute autre chemin dans l’avancement personnel.

Donc, quand la plupart des gens parlent d’égalité, ils ne veulent pas dire le droit au traitement égal sous des principes d’égalité morale, d’égalité devant le droit, d’égalité politique et d’égalité des chances. Ils veulent dire l’égalité dans les récompenses matérielles comme la richesse, les revenus et les niveaux de vie. Et beaucoup défendent une certaine forme de redistribution du riche vers le pauvre afin d’égaliser ces récompenses. Ce phénomène est apparent à l’équité sociale et est contre le fondement d’une société libre qui promeut l’égalité de chance et Une économie qui

« distribue les choses, non par contrainte, mais à travers les valeurs que les consommateurs mettent sur les biens et services différents qu’une économie de marché produit. »

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