Burundi : Enregistrement en ligne des entreprises, une mesure venue à point nommé.

Le processus complexes de l’enregistrement des entreprises au Burundi constitue une des barrières qui hante les Start ups. Même si la nouvelle mesure d’enregistrement en ligne est un ouf de soulagement, il reste encore des échelons à gravir pour faciliter l’accès rapide aux documents légaux des entreprises d’après notre collègue Odyssé NIYONKURU.

« Désormais, l’immatriculation des sociétés et des personnes physiques commerçantes s’effectuera en ligne, les créateurs des sociétés pourront le faire directement chez eux après le paiement de 40 000 Fbu pour les personnes morales et 30 000 Fbu pour les personnes physiques », lit-on dans  le communiqué officiel de l’Agence de développement du Burundi.

 Le Burundi est un pays où la création d’entreprise est en pleine expansion, créer cette dernière en ligne semble être une solution attrayante pour les jeunes qui se lancent dans les procédures de la formalisation car l’ensemble des formalités peut être effectué de manière dématérialisée. Ainsi, les jeunes entrepreneurs de l’intérieur du pays, entravés par l’éloignement des agences qui facilitent la création des entreprises et perdent beaucoup de temps et d’argent pour la formalisation de leur société, la digitalisation bénéficieront dorénavant des services virtuelles.

Un ouf de soulagement,…

Avant le budget global à prévoir pour effectuer sa création d’entreprise était une somme exorbitante pour les jeunes entrepreneurs d’autres provinces que Bujumbura qui débutent dans l’entrepreneuriat, alors qu’avec cette digitalisation une économie substantielle peut être réalisée par la réduction des dépenses, du temps et des processus qui suscitaient parfois de la corruption ou autres lobbying.

Pour Christian un jeune entrepreneur de NGOZI, cette mesure est un ouf de soulagement : «  Ça fait une année que je veux toujours formaliser mon entreprise, mais comme je n’ai pas de moyen pour me rendre au guichet unique de l’ADB à Bujumbura, car ça exige des frais supplémentaires pour déplacement, restauration et logement qui s’ajoutent au 40 000 Fbu pour l’enregistrement étaient au-delà de mes moyens, j’espère donc réaliser mon rêve en ligne », explique-t-il.

Et Pourtant…

C’est une mesure économiquement séduisante, même si réaliser seul ces procédures de création en ligne peut s’avérer complexe, malgré qu’elle présente des avantages évidents en termes de simplicité, de rapidité et d’économies suite à l’accès à l’Internet qui reste un défi à pallier dans notre pays où seulement environ 10% de la population peut avoir accès à l’internet.

En générale cette mesure va avoir un impact positif sur toute la vie économique du pays, surtout dans la réduction du secteur informel, lequel occupant une place prépondérante dans l’économie burundaise. Pourtant avec la digitalisation, elle favorisera l’accès du plus grand nombre à ses services ce qui contribuera par ricochet à l’élargissement de l’assiette fiscale mais aussi il faudra aussi que l’État créé des guichets unique dans chaque province pour les  décentraliser, dans ce cas toute personne y compris ceux qui n’ont pas accès à l’internet pourront être bénéficiaires.

A propos de nous:

Institute for Economics and Enterprises est un groupe de réfléxion basé au Burundi. Il fait promouvoir les idées liberales économiques

Burundi : La corruption dans l’entrepreneuriat, sevrage à tout prix !

Le Burundi, avec un taux d’inflation des produits alimentaires de 15,1% en mars 2022, reste un pays où le mot « pénurie »  rime  facilement avec corruption.  A partir d’un 2000 Fbu donné ici et là, pour  avoir ceci ou cela en plus de la surtaxation, cette corruption devient une entrave au développement des petites entreprises. Notre collègue Romaine Gaby nous emmène à la rencontre des jeunes entrepreneurs.

Dans un système économique qui fait face à la recrudescence de la corruption, les grandes entreprises ont tendance à monopoliser le marché en évinçant leurs concurrents par tous les moyens qui piétinent les principes du marché libre. Parallèlement, les ponts de vins imposés aux détenteurs de petits business pour accéder au marché ou aux capitaux affectent de plus en plus l’entrepreneuriat des jeunes, ce qui met à genou l’esprit de la libre innovation et incite à la désobéissance fiscale et affecte ainsi les recettes publiques.

Analysant la complexité de l’économie burundaise, les chiffres laissent deviner que le pays des tambours souffre encore de la corruption chronique. Classée à la 168ème sur 180 pays dans l’indice de la corruption au monde, l’économie du Burundi continue à faire face aux vents contraires avec une croissance économique de 3,3 % en 2022, un produit intérieur brut (PIB) de 267 dollars américains et un taux d’inflation de 17,57 % au mois de juin 2022 tandis que les chiffres de l’Institut des statistiques et d’études économiques du Burundi (Isteebu) montre que le taux d’inflation des produits alimentaires est passé de 8,3% en novembre 2021 à 15,1% en mars 2022. Cette situation laisse les jeunes entrepreneurs perplexes.

De la corruption à la pénurie, une contre marche.

Pour dire vrai la corruption a existé depuis des lustres mais lorsqu’un pays qui peine à trouver du sucre, du ciment, des boissons,…  pour sa population alors que les usines transformatrices travaillent à la normale, il est sûr que cette corruption doit s’aggraver. L’entrepreneur, abasourdi, se voit obligé de mettre tout ce qui est à sa disposition pour assurer la production de ses limonades, pâtisseries, … d’autant plus que la demande ne fait qu’augmenter du jour au jour sur le marché. Par conséquent, il n’a d’autres choix que de donner le billet rouge (allusion au billet de 2000 BIF) pour accélérer la livraison ou bien acheter le service avant les autres.

 Ils témoignent…

« Je suis désolé de le dire mais depuis que j’ai enregistré mon entreprise à l’agence de développement du Burundi ADB, je ne fais que dépenser ici et là pour voir si mes marchandises arrivent à temps dans mes boutiques », se lamente Ladislas Ntunzwenimana, propriétaire d’une mini-boulangerie à Kamenge.

En effet, les coûts de déplacement ont flambé au pays de Nyaburunga avec la crise pétrolière de 2022 causée par la guerre en Ukraine. « C’est très difficile à expliquer. Imaginez-vous ! Avant la crise, 10 sacs de farine de blé étaient transporté à 2000 Fbu par un taxi-vélo. Aujourd’hui, avec la délimitation de la circulation des motos, Bajaj et des vélos, 10 sacs sont acheminés à la boulangerie pour 12.000 Fbu par un taxi voiture. Et ceci dépend des jours. Parfois le carburant manque partout et pour éviter une rupture de stock, je file un dix milles francs à un gars pour me faire ce deal », continue-t-il.

« … Là je ne calcule pas des bières achetées par ici et par là pour trouver cette personne capable d’avoir le carburant à tout moment. Aussi, les prix de transports vont parfois jusqu’à 20. 000Fbu. Sérieusement, je travaille pour ne pas fermer. Je ne fais que dépenser. »

Cette situation est partagée par plusieurs jeunes qui travaillent tant bien que mal juste pour joindre les deux bouts du mois. A cela s’ajoutent la problématique du secteur informel qui emploi beaucoup de jeunes, mais qui reste jusqu’ici malmené par les pouvoirs publics.

Renverser le tir, c’est encore possible.

Certes le gouvernement essai tant bien que mal pour booster l’entreprenariat des jeunes, en témoignent la création de la banque des jeunes et le programme PAEEJ. Nonobstant, pour sortir dans la pauvreté, le Burundi a encore un long chemin  à faire, c’est-à-dire que la politique économique en vigueur doit s’inspirer avant tout  aux principes du marché libre et aux règles de la libre concurrence en jugulant toute perversion et malversation économiques liée à chaque tentative de corruption. Au contraire toutes les initiatives ne pourront pas aboutir

De cette manière les jeunes entreprises et particulièrement celles des jeunes  pourraient avoir la chance d’accéder librement aux marchés et aux capitaux afin de contribuer dans activement dans l’accessibilité et diversification des produits, tremplins du développement économique du pays.

A propos de nous:

Institute for Economics and Enterprises est un Think Tank qui promeut la liberté économique et individuelle au Burundi en particulier et en Afrique en général.

La « Main Invisible » : un guide pour mieux comprendre l’économie

« La vie n’est pas ce que nous voulons. Il s’agit des choix que nous faisons. »  Beaucoup d’entre nous connaissent cette vieille scie, mais combien savent que c’est plus qu’une simple leçon de vie, qu’elle est en fait le noyau central de l’économie ? Le nouveau livre de Matthew Hennessey, Visible Hand: A Wealth of Notions on the Miracle of the Market , explique comment il en est ainsi, et ce faisant, il montre que l’économie n’a pas besoin d’être intimidante pour l’homme de la rue. En fait, en tant que quelqu’un qui avoue n’avoir rien connu de l’économie avant 30 ans, Hennessey, qui est actuellement rédacteur d’opinion au Wall Street Journal, révèle que nous le comprenons intuitivement même lorsque nous ne le réalisons pas.

Prenons la notion de « coût d’opportunité ». Hennessey note que nous sommes tous confrontés à des choix quant à l’endroit où passer notre temps, notre énergie et notre argent. Au lycée, par exemple, Hennessey mentionne qu’il avait le désir à la fois de jouer dans la pièce de théâtre de l’école et de sortir pour l’équipe de baseball, mais parce qu’ils se chevauchaient, il devait choisir entre eux. S’il choisissait le jeu, il devait abandonner le baseball, et vice versa.

En l’occurrence, il a choisi d’agir. Perdre la chance de jouer au baseball était donc un « coût d’opportunité » de cette décision. Et ce n’était pas le seul. En effet, choisir la pièce signifiait renoncer à des opportunités de travailler, d’étudier ou de passer du temps avec des amis, qui étaient toutes des options viables avant qu’il ne prenne sa décision. Le point, alors, est que nous vivons dans un monde où les ressources (y compris le temps) sont rares et pourtant nos désirs sont illimités, ce qui signifie qu’il n’y a pas de « solutions » pour satisfaire tous nos désirs, il n’y a que des alternatives, et choisir parmi impliquent toujours des coûts d’opportunité.

Ainsi, si la « rareté » est la première leçon de l’économie, une conséquence est que nos décisions sont prises à la marge, ou par rapport à si nous voulons plus ou moins de quelque chose. Pour le voir, considérons le choix entre l’eau et les diamants, également connu sous le nom de « paradoxe diamant-eau», qui a déconcerté les économistes pendant près d’un siècle. Même si l’eau est essentielle à la vie et que les diamants ne le sont pas, si nous avions le choix (et en supposant que toutes choses sont égales), nous choisirions d’avoir des diamants plutôt que de l’eau.

Pourquoi ?

La réponse est que lorsque nous faisons un choix, nous ne choisissons pas entre tous les diamants du monde et toute l’eau du monde, auquel cas nous choisirions d’avoir de l’eau pour notre survie. Au contraire, nous choisissons entre avoir plus d’eau ou avoir un diamant supplémentaire. Compte tenu de l’abondance relative de l’eau, en avoir plus n’apporte que peu de satisfaction supplémentaire ; à l’inverse, du fait de leur relative rareté, disposer d’un diamant supplémentaire apporte une satisfaction considérable, ou « utilité marginale », par rapport à l’eau.

À partir de là, Hennessey ajoute la notion de bon sens selon laquelle plus nous avons de quelque chose, moins nous avons tendance à le vouloir, ce que les économistes appellent « l’utilité marginale décroissante ». Il illustre cela par un exemple brillant qui est peut-être le plus mémorable du livre. Imaginez, dit-il, que vous êtes à une foire locale et que vous n’avez pas mangé de toute la journée. Au fur et à mesure que vous parcourez les options alimentaires, vous et vos amis décidez d’acheter un favori de l’enfance, la barbe à papa. « La première bouchée, dit-il, est délicieuse.

Tout le monde sourit avec les yeux alors que ça fond dans la bouche. Le plaisir et les rires se développent vers la deuxième bouchée, mais le frisson culmine immédiatement. La maximisation a été momentanément atteinte. Il pend comme un ballon de football en l’air. À la troisième bouchée, le plaisir est terminé. Tout le monde est dégoûté de soi. Vous et vos amis aimeriez pouvoir revenir en arrière et éviter complètement la barbe à papa.

Si l’utilité marginale est la satisfaction que nous recevons d’avoir la barbe à papa par rapport aux alternatives, la satisfaction décroissante qui vient de chaque bouchée supplémentaire de barbe à papa constitue le concept d’utilité marginale décroissante. Comme le dit Hennessey, « chaque bouchée de barbe à papa procure moins de plaisir, moins d’avantages, moins de satisfaction que la précédente ». La vente à emporter ? Nos décisions sont toujours prises dans un sens relatif – que ce soit d’avoir la prochaine bouchée de barbe à papa ou non – et pas dans un sens absolu – que ce soit d’avoir chaque bouchée de barbe à papa ou pas de bouchées du tout.

C’est une leçon économique essentielle que nos politiciens feraient bien d’apprendre. Après tout, parce que les gens prennent des décisions à la marge, un taux d’imposition sur le revenu trop élevé peut décourager les gens d’entreprendre des activités génératrices de revenus supplémentaires, ce qui signifie qu’une imposition élevée finit par réduire le bien-être, même lorsque cela peut ne pas sembler évident (voir , par exemple, le témoignage personnel de l’économiste Greg Mankiw à ce sujet ici ). Pourtant, les politiciens reconnaissent rarement ce fait lorsqu’ils fanfaronnent sur tous les avantages que leurs lourdes politiques fiscales et de dépenses apporteront.

De plus, Hennessey souligne que la relation entre « l’offre » et la « demande » n’est pas aussi confuse qu’il n’y paraît souvent, car ce sont en fait les deux faces d’une même médaille. Autrement dit, l’offre est la demande, et vice versa. Il aide le lecteur à voir cela en utilisant l’exemple d’une entreprise Lego que son fils aime. Lorsque la société Lego vend des Legos aux consommateurs, ses employés se retournent et dépensent de l’argent pour l’épicerie, l’essence et les divertissements. Ainsi, « l’offre » de Legos constitue la « demande » d’autres biens et services dans l’économie. 

Néanmoins, le livre regorge de leçons comme celle-ci qui sont éminemment relatables, et il est écrit d’une manière à la fois accessible et amusante pour le non-spécialiste. Plus important encore, peut-être, le lecteur en sortira-t-il en sachant que si la vie se résume aux choix que nous faisons, l’économie aussi.

Cet article est apparue pour la première fois en Anglais sur FEE et a été traduit en français par Institute for Economics and Enterprises

A propos de auteur

David Weinberg travaillait auparavant dans une institution de politique publique.

La liberté économique, quelles sont les catégories considérées dans chaque pays ?

Le développement de l’indice a été dirigé par le Dr James Gwartney à la fin des années 1980 et au début des années 1990 comme moyen de mesurer la liberté économique dans chaque pays. Les pays sont notés sur la base de plusieurs catégories et sont répartis en quatre groupes (quartiles) allant du « plus libre » au « moins libre » ou « répressive ». L’indice calcule le score chaque année depuis 2000, et tous les cinq ans depuis 1970 selon les catégories suivantes taille du gouvernement, système juridique et droits de propriété, accès à la monnaie saine, liberté de commerce international et règlement, bref aperçu par Lambert NDUWAYEZU.

Comment mesurer l’indice de la liberté économique ?

Pour comprendre la liberté économique, nous devons examiner comment les auteurs de l’indice la mesurent. Donc quelles sont les catégories prises en compte par ces auteurs ?  Ils le font en considérant cinq catégories à savoir : taille du gouvernement, système juridique et droits de propriété, accès à la monnaie saine, liberté de commerce international et règlement :

De la taille du gouvernement. La première catégorie est la taille du gouvernement. La logique est simple : « plus il y a de ressources contrôlées par le gouvernement, moins les individus peuvent accéder librement aux ressources ». La catégorie mesure la taille du gouvernement en examinant les impôts, les dépenses et la quantité d’industries contrôlées par le gouvernement, entre autres.

L’indice mesure chaque catégorie de 1 à 10. Obtenir un score de 10 signifie que votre pays est le plus libre possible pour cette mesure. En d’autres termes, un « 10 » dans la catégorie de la taille du gouvernement signifierait que vous avez un gouvernement relativement petit. Un « 1 » signifierait que le gouvernement dépense et taxe à des niveaux très élevés.

Du système juridique et droits de propriété. Au cœur de la liberté économique se trouve « la capacité des individus à s’appuyer sur les tribunaux pour des décisions impartiales relatives à des litiges de propriété ». La mesure dans laquelle le gouvernement peut faire respecter les droits de propriété et les contrats de manière impartiale est essentielle à la liberté économique.

De l’accès à la monnaie saine. Les auteurs de l’indice reconnaissent qu’un aspect clé des droits de propriété est « l’accès à une monnaie qui permet l’échange ». Lorsque le gouvernement empêche l’accès à des devises solides et s’engage dans des politiques qui font fluctuer énormément la valeur d’une monnaie nationale, il entrave l’accès à une monnaie saine et entrave les échanges mutuellement bénéfiques.Les auteurs mesurent les variations de la masse monétaire, les variables d’inflation et l’accès aux devises étrangères.

De la liberté de commerce international. La liberté économique inclut la « possibilité d’échanger volontairement votre propriété avec qui vous voulez, quelles que soient les frontières nationales ». Les gains de bien-être qui découlent de la spécialisation permise par le commerce international sont depuis longtemps reconnus par les économistes.

Les droits de douane, les quotas et autres restrictions au commerce international sont considérés dans cette catégorie.

Du règlement. La dernière catégorie de l’indice est la réglementation. Les lois du travail réglementaires, les restrictions à la mobilité des capitaux (comme l’investissement) et les lourdes lois sur les licences sont un obstacle à un marché véritablement libre. Les lois qui rendent certains contrats illégaux en raison de leurs conditions ou des prétendues qualifications des participants constituent des obstacles au commerce volontaire.

L’auteur de l’indice, le Dr Gwartney, l’a résumé succinctement en disant : « Les gens continueront de débattre de la pertinence des politiques pandémiques, mais il ne fait aucun doute qu’elles ont réduit la liberté économique. Le danger maintenant est que bon nombre de ces politiques resteront en place à l’avenir. »

Et donc pourquoi la liberté économique ?

Nous pouvons donc se demander pourquoi la liberté économique est plus importante. Quel est le problème si un pays quelconque se trouve dans la catégorie « répressive » ou « moins libre » ? Théoriquement, l’argument en faveur de la liberté est clair. Lorsque « les gens sont libres de posséder et d’échanger des biens, ils s’efforcent d’améliorer la valeur de leur propriété ». Permettre l’échange permet aux individus d’échanger des choses qu’ils apprécient moins contre des choses qu’ils apprécient davantage.

Il y a beaucoup à dire sur les raisons pour lesquelles les marchés libres sont bons en théorie, mais l’indice de liberté économique montre également que les pays plus libres réussissent mieux dans la pratique. Autrement dit, la théorie fonctionne. Les auteurs constatent systématiquement que les pays « les plus libres » sont plus riches, vivent plus longtemps, ont plus de droits civils et sont plus alphabétisés. De plus, les plus pauvres des pays les plus libres économiquement sont plus riches que les plus pauvres des pays les moins libres. En d’autres termes, la liberté économique n’est pas seulement bonne pour les riches.

( Si vous êtes intéressés par une méthodologie détaillée viellez consulter le site Web de Fraser. )

Par Lambert Nduwayezu, Fondateur de l’Institute for Economics and Enterprises