La lecture de la première au quatrième chapitre du livre : « Economie appliquée pour l’Afrique », de Georges Ayittey brosse avant tout un tableau de l’économie indigène africaine en examinant le problème économique fondamental que toutes les sociétés doivent résoudre, comment le problème économique est résolu dans les économies capitaliste et en particulier la propriété des moyens de production et le rôle des femmes dans la chaîne de distribution. Décryptage !

Nous sommes 10h à Ngozi. Deuxième semaine du mois d’octobre, samedi le 16. Dans la continuité du programme du mois dédié à la liberté « Liberty month », Institute for Economics and Entreprises réunit les étudiants de l’université de Ngozi pour apprendre le livre « Economie appliquée pour l’Afrique » de Georges Ayittey.

10h 20 minutes, la salle est pleine à craquer. C’est à 10h30 que Le directeur exécutif de Institute for Economics and Entreprises prononcera le mot d’ouverture avant de passer en revue le résumé des quatre premiers chapitres du livre. Cependant, Il souligne l’importance d’une économie libre et les défis pertinents qui entravent la libre entreprise en Afrique : « Quand les gouvernements se comportent comme des agents économiques, ils cherchent à être comme des chercheurs de rentes et par conséquent, le système qui devrait être compétitif tourne au monopole répressif et les privés sont évincés, ce qui conduit à corruption et du coup à la pauvreté. Au contraire, lorsque le rôle de l’État se limite sur des fonctions régaliennes, les privés augmentent la compétitivité et stimulent la croissance économique en augmentant la production », indique le directeur exécutif.

Se développer par lui-même, un pari à gagner !

Depuis l’accession à l’indépendance, les pays africains peinent encore à se développer en dépit des réformes qui visent à réduire les contraintes limitant le libre-échange. Analysant le pronostic, Mugenzi Edgard, blogueur et consultant libertarien, porte un diagnostic concret en exposant le changement nécessaire pour que l’Afrique se libère de la misère qui a tendance à perdurer.

« La prospérité d’un pays dépend en premier lieu du système économique local ; plus précisément, le développement devrait commencer par la mise en valeur des besoins de la population autochtone et aussi en respectant leurs choix et le gouvernement devrait jouer le rôle d’un protecteur juste et impartial. Nonobstant ; tout cela est directement lié aux politiques et règlements mis en place par les décideurs. En réalité, l’Afrique a tendance à se développer par imitation : Par exemple, des basiliques ont été construites pour imiter Rome, des tracteurs et des gratte-ciel pour imiter les États-Unis, …ce qui ne devait pas être une préoccupation de première ligne. “, explique-t-il.

Au total, L’Afrique doit apprendre à se développer en misant sur ses propres ressources et ses propres moyens tout en mettant en œuvre des réformes stimulant l’esprit d’entreprise, celui qui encourage la concurrence et la compétitive. Les deux sont seuls moteurs de l’innovation et les seules sources juste de la recherche de profit et aussi les tendances qui attirent de gagner des partenariats économiques. A ne pas oublier plus particulièrement aussi l’instauration des principes d’un gouvernement limité afin de booster la croissance du secteur privé, la seule garantie de croissance économique rapide.

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