Dans une société prospere, les marchés ont joué un role plus important pour la régulation du secteur économique. Dans ces marchés n’ignorent pas aussi le role de marché de change comme regulateur de taux de change comme Institute For Economics and Enterprises le montre.

En date du 07 Février 2020, une décision est prise par la Banque Centrale, Retrait d’Agrément qui a été donné à toutes les maisons qui achètent et vendent les devises au Burundi, comme nous le lisons dans la lettre du 07/02/2020 adressée à ces maisons. Selon cette lettre, les bureaux de change sont accusé de la « non-respect généralisé du contenu du circulaire no 1/RC/19 relative à la marge à appliquer dans leurs opérations et qui sont par conséquent à l’origine des conséquences néfastes sur l’économie burundaise. Rappelons que cette circulaire, signée le 19/09/2019, avait comme objectif d’abords de « préciser les modalités de fixation des cours acheteurs et vendeurs ainsi que la marge bénéficiaire des bureaux de change qui ne doit pas dépasser 15 % » et ensuite de « fixer les primes d’encouragement pour dénonciation de celui qui viole les dispositions de cette circulaire et/ ou celui exerce cette activité sans l’agrément de la Banque de République du Burundi.

Est-ce la meilleure décision ?

La quantité de devise au Burundi semble toujours minimale à voir nos besoins en ce produit nécessaires pour faire nos importations qui suivent une courbe croissante. Chercher donc à imposer un « taux de marge » incite aux spéculateurs de passer outre cette « imposition » pour générer plus de bénéfice

Egalement, des faits historiques nous démontrent la faiblesse d’imposition des règles dans le processus de la résolution de problèmes généraux surtout de ceux liées ou ayant la corrélation directe avec la décision individuelle dans l’interaction avec l’autre via le marché. Au lieu d’atténuer ou résoudre le problème, elle l’a aggravé exponentiellement. Le problème n’est pas seulement dû à ce que les marchés parallèles sont spéculateurs, achètent et vendent les devises à un taux dépassant le taux fixé par les autorités monétaires pour générer plus de profit ; car aucun agent économique n’est moins spéculateurs que les autres agents économiques, même le gouvernement. Le problème vient dans la non abondance de ce produit sur le territoire national, c’est-à-dire sa rareté.

Libéré le marché comme meilleur décision

Le marché est un système d’échanges où se rencontrent l’offre (les vendeurs) et la demande (les acheteurs). Dans une économie de marché libre, le prix est fixé par le marché. La rencontre de l’offre et de la demande fixe un « prix » qu’on appelle « prix d’équilibre ». C’est-à-dire ce « prix » que l’acheteur et le vendeur sont prêts, de commun accord, à échanger leurs biens. Sur le marché, c’est donc l’abondance du produit et ou /l’insatisfaction de qualité qui fait chuter le prix tandis que la rareté et/ou la qualité fait grimper le prix d’un produit. Donc les décisions règlementaires des autorités ne font qu’aggraver le problème étant donné qu’elles contraignent les agents économiques à ne pas agir selon leurs propres volontés ou décisions individuelles. Ce qui pourrait pousser ces agents économiques à chercher d’échapper à ces décisions par voie frauduleuse qui risquerai de faire perdre le pays beaucoup qu’à bénéficier. Donc, le Burundi doit reconnaitre l’importance du marché dans la régulation du secteur économique. Le marché doit rester un meilleur régulateur du prix en suivant les lois de l’offre et de la demande, car c’est seulement lui qui permet les gens d’interagir en suivant leurs propres profits sans nuire aux profits des autres.  En répétant Gary M. Galles, auteur sur FEE,

« Le marché libre transforme la concurrence destructrice de la jungle pour une maigre subsistance en une concurrence coopérative pacifique au service de soi et des autres… Sur le marché, tout le monde y gagne. C’est le marché – la société contractuelle… qui permet aux « faibles» de vivre de manière productive ».

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