Afrique : Aides étrangères, un caillou dans les bottes pour le développement ?

Soixante ans après l’ indépendance, l’ Afrique s’ efforce encore de trouver le modèle économique qui libérerait son immense potentiel. Cependant, diverses initiatives sont élaborées par les Nations Unies, la Banque mondiale et le FMI, ainsi que par les dirigeants africains eux-mêmes, pour sauver le continent. Malheureusement, aucune de ces initiatives n ‘ a abouti. Pourquoi l’aide étrangère à échoué en Afrique ? Quelles sont les réformes nécessaires ? Coup de projecteur avec le livre « Economie appliquée pour l’Afrique » de Georges B.N. Ayittey, PhD.

Par une matinée ensoleillée du samedi le 23 octobre 2021, la trotteuse de ma montre boucle son tour tandis que les autres aiguilles indiquent 10h 12 minutes. La mini bibliothèque offre une vue splendide à la salle American Shelf de l’université de Ngozi. L’écran de l’ordinateur projeté sur un mur, les diapositives défilent l’une après l’autre, M. Lambert Nduwayezu, Directeur exécutif de Institute for Economics and Entreprises, lance la 3ème journée de « Liberty Month ».

Son exposé résume le chapitre cinq jusqu’au chapitre dix. En effet, il concentre son attention sur le rôle des aides étrangères dans la problématique du développement en Afrique et les innovations pouvant inverser les tendances : « Les régimes africains n’ont pas encore acquis l’indépendance financière. Dans ce cas, la coutume de miser sur les aides empêche les gouvernements d’investir librement leur budget, ce qui bloque toutes les tentatives de développement. »

D’ajouter, la politique d’aides publiques au développement est une arme discrète de maintien du lien sacré entre les puissances mondiales et les anciennes colonies, une liaison pour laquelle l’Afrique est jusqu’ici perdante : « Grâce aux aides au développement, l’Europe et l’Amérique participent dans la prise de décision en Afrique. Cependant, Il délibère les projets à financer selon un modèle européen, inapproprié pour le continent noir, d’où les échecs récidives » explique-t-il

L’autre face des aides étrangères

La deuxième partie est animée par M. Edgard Mugenzi, blogueur et consultant libertarien. Dans son allocution, il décrypte la notion d’aides étrangères : »Ce sont des dons ou des prêts à taux avantageux accordés par les pays développés visant à financer les pays en développement ». Néanmoins, ils s’appuient sur des intérêts politiques et commerciaux des pays donateurs au détriment des besoins des pays bénéficiaires : « Les fournisseurs d’ aides ont du mal à identifier quels sont les investissements les plus appropriés pour une économie en développement. En conséquence, l’argent finit par être affecté à de mauvais projets », souligne le consultant.

Pour s’en sortir, les pays africains doivent apprendre à se développer par eux-mêmes en faisant des partenariats gagnants-gagnants basés sur des contrats justes et équitables avec les pays riches ; car coincés dans un environnement d’ aide, il n’y a aucune incitation pour les gouvernements à chercher d’autres moyens plus efficaces et plus transparents pour financer le développement

Grosso modo. Les aides publiques au développement ne représentent que 0.3% des revenus des pays contributeurs. Malheureusement, elles maintiennent le continent en une énorme dépendance économique couronnée par une pauvreté extrême. Aujourd’hui il est temps que les États concernés comprennent que la révolution des marchés libres et la libre entreprise sont la seule arme efficace pour combattre la pauvreté. 

L’Afrique : Interventionnisme Vs Libre entreprise, quel est le modèle de développement approprié ?

La lecture de la première au quatrième chapitre du livre : « Economie appliquée pour l’Afrique », de Georges Ayittey brosse avant tout un tableau de l’économie indigène africaine en examinant le problème économique fondamental que toutes les sociétés doivent résoudre, comment le problème économique est résolu dans les économies capitaliste et en particulier la propriété des moyens de production et le rôle des femmes dans la chaîne de distribution. Décryptage !

Nous sommes 10h à Ngozi. Deuxième semaine du mois d’octobre, samedi le 16. Dans la continuité du programme du mois dédié à la liberté « Liberty month », Institute for Economics and Entreprises réunit les étudiants de l’université de Ngozi pour apprendre le livre « Economie appliquée pour l’Afrique » de Georges Ayittey.

10h 20 minutes, la salle est pleine à craquer. C’est à 10h30 que Le directeur exécutif de Institute for Economics and Entreprises prononcera le mot d’ouverture avant de passer en revue le résumé des quatre premiers chapitres du livre. Cependant, Il souligne l’importance d’une économie libre et les défis pertinents qui entravent la libre entreprise en Afrique : « Quand les gouvernements se comportent comme des agents économiques, ils cherchent à être comme des chercheurs de rentes et par conséquent, le système qui devrait être compétitif tourne au monopole répressif et les privés sont évincés, ce qui conduit à corruption et du coup à la pauvreté. Au contraire, lorsque le rôle de l’État se limite sur des fonctions régaliennes, les privés augmentent la compétitivité et stimulent la croissance économique en augmentant la production », indique le directeur exécutif.

Se développer par lui-même, un pari à gagner !

Depuis l’accession à l’indépendance, les pays africains peinent encore à se développer en dépit des réformes qui visent à réduire les contraintes limitant le libre-échange. Analysant le pronostic, Mugenzi Edgard, blogueur et consultant libertarien, porte un diagnostic concret en exposant le changement nécessaire pour que l’Afrique se libère de la misère qui a tendance à perdurer.

« La prospérité d’un pays dépend en premier lieu du système économique local ; plus précisément, le développement devrait commencer par la mise en valeur des besoins de la population autochtone et aussi en respectant leurs choix et le gouvernement devrait jouer le rôle d’un protecteur juste et impartial. Nonobstant ; tout cela est directement lié aux politiques et règlements mis en place par les décideurs. En réalité, l’Afrique a tendance à se développer par imitation : Par exemple, des basiliques ont été construites pour imiter Rome, des tracteurs et des gratte-ciel pour imiter les États-Unis, …ce qui ne devait pas être une préoccupation de première ligne. « , explique-t-il.

Au total, L’Afrique doit apprendre à se développer en misant sur ses propres ressources et ses propres moyens tout en mettant en œuvre des réformes stimulant l’esprit d’entreprise, celui qui encourage la concurrence et la compétitive. Les deux sont seuls moteurs de l’innovation et les seules sources juste de la recherche de profit et aussi les tendances qui attirent de gagner des partenariats économiques. A ne pas oublier plus particulièrement aussi l’instauration des principes d’un gouvernement limité afin de booster la croissance du secteur privé, la seule garantie de croissance économique rapide.

Interventionnisme et monopole récurrents, bombe à retardement pour l’économie burundaise ?

De nos jours, un grand nombre de pays libéral évolue vers l’ouverture totale des frontières au profit du marché libre. Nonobstant, dans notre pays en une année seulement, plus de cinq lois interventionnistes et monopolistiques ont été adoptés par nos décideurs politiques. Pour notre collègue Edgar Mugenzi, cette situation pourrait avoir des conséquences sur l’économie en générale.

Commençons par nous rafraîchir la mémoire. L’importation du maïs en provenance de la Tanzanie est interdite depuis le mois de Mars, la collecte des récoltes et la vente de maïs sont désormais dans les mains des pouvoirs publics, qui  ne peut pas être un agent économique. La culture du riz dans les marais de Ngozi est dorénavant monopolisée, l’huile de palme ne peut pas être exporté et aujourd’hui les bus qui font le transport commun en ville de Bujumbura ne peuvent s’approvisionner que dans 11 stations d’essence désignés par les décideurs.

Selon le Dr Alexis Bizimungu expert en économie internationale, l’interventionnisme n’a jamais été une arme efficace contre la pauvreté, au contraire, il ne fait qu’aggraver la situation. Pour s’en sortir le Burundi doit éliminer les barrières qui peuvent entraver le libre échange économique : « Pour un pays pauvre et enclavé et l’interventionnisme ne fait qu’enfoncer le clou en privant la populations l’accès aux opportunités extérieures. À l’ère actuelle, on doit maximiser les échanges pour profiter les bienfaits du libéralisme et du marché commun », explique-t-il.

Inflation et pénurie, le prix à payer !

C’est une réalité. Du sucre aux produits BRARUDI en passant par le ciment BUCECO, les spéculations sur le prix de certains produits tendent à perdurer et cela est directement lié au interventionnisme récurrent qui talonnent le système économique. 

Ainsi, le monopole et l’interventionnisme engendrent la pénurie et spéculations sur les prix des produits et services qui vont induire à leur tour une hausse des prix généralisé. Le cycle ne se limite pas à cela seulement. Regardez le temps de la carence du sucre par exemple, le prix du pain, des produits Brarudi a grimpé », souligne Ngabo Norbert, économiste.

La liberté économique, le seul et unique salut !

« Contrairement au monopole et a l’interventionnisme, la liberté économique ouvre les marchés et s’attaque directement à toute mesure de restriction en stimulant les échanges volontaires, ce qui créent une compétitivité et une concurrence. Résultat, une accessibilité et diversité des produits pour tout le monde, donc une prospérité inclusive et la chaîne continue », lit-on dans l’ouvre les idées d’Adam Smith dans la mondialisation.À l’ère où la mondialisation connait un essor incontestable, le pays le plus pauvre au monde ne devrait pas se replier sur lui-même. A mon humble, le Burundi devrait adopter une politique d’ouverture totale pour attirer les investissements et profiter les opportunités émanant du libre-échange afin de rapatrier les devises et participer activement dans la course de concurrence sur le plan régional et continental.

Les Jumeaux de Tuttle au Burundi avec Glenn Boyer et Libertas Press

L’Institute for Economics and Enterprises est heureux de recevoir dans ces locaux des merveilleux cadeaux de la part de Monsieur Glenn Boyer et de l’organisation Libertas Press via Mr Connor Boyack. En honneur de plusieurs auteurs du libertarianisme, les Jumeaux de Tuttle, qui sont Ethan et Emily, les enfants à la découverte des principes libertariens.

Qu’est que la jeunesse Burundaise doit apprendre de ce cadeau ?

Alors que la majorité des chômeurs au Burundi sont les jeunes qui terminent leurs études, plus 60%.  La plupart de ces jeunes se retournent vers l’entrepreneuriat pour s’en sortir. Mais nous trouvons des échecs partout, la question est de savoir pourquoi ?

« Parce que se prendre en charge, être son propre patron n’est pas dans le cursus scolaire burundais. On ne nous a jamais appris à prendre des risques, à évaluer des marchés, à penser par nous-mêmes ».

Dans cette faille du système éducatif, les jeunes élevés burundais comprendront avec ces livres que « l’éducation fonctionne mieux lorsque nous avons la liberté de découvrir nos intérêts et de développer nos capacités, plutôt que d’être façonnés selon les désirs de quelqu’un d’autre ».  Comme nous les retrouvons dans le volet The TUTTLE TWINS and the EDUCATION VOCATION. Ils comprendront également que « des penseurs courageux ont toujours proposé des idées pour un avenir meilleur où les gens utilisent plutôt la persuasion » et non la force.

Notre remerciement à..

L’Institute for Economics and Enterprises éprouve sa grande reconnaissance approfondie aux personnes qui n’hésitent pas à l’aider dans la construction d’une société africaine libre et plus prospère. Merci à Monsieur Glenn Boyer pour sa gratitude et sa volonté de lutter pour une société libre. Nous lui devons beaucoup de reconnaissance pour les livres qu’il nous a envoyé et son soutien pour notre Institute. Nous comptons utiliser ces dons dans l’amélioration de la compréhension du système économique basé sur le libre marché, l’état de droit et la propriété privée. Et montrer son importance dans la réduction de la pauvreté en Afrique en général et au Burundi en particulier.  Nous allons organiser des séances de discussion sur le contenu de livres. Nous allons écrire des articles et les publier sur notre site Web.

Notre appel à..

Soulignons que le manque des moyens financier et matériels reste toujours un défi pour l’Institute. Raison pour laquelle nous lacons notre appel vibrant aux différents partenaires potentiels , individu ou organisation, de soutenir notre mission afin d’unir nos forces pour continuer à lutter pour une société libre et prospère. L’Institute reste ouvert à toutes collaborations et partenariat et appréciera toute contribution de n’importe quelle nature susceptible de l’aider dans la réalisation de sa mission.

Rappelons également qu’à l’Institute for Economics and Enterprises nous rêvons à une Afrique où chaque individu est libre et prospère, nous continuerons à travailler en suivant notre mission qui est de « produire, à travers un apprentissage ciblé, une société basée sur les principes du marché libre, de la propriété privée et de l’état de droit ». Nous y parvenons en créant des programmes éducatifs participatifs et en fournissant les ressources nécessaires à la liberté individuelle et économique, seul moyen pour notre Afrique de prospérer.

Un marché ouvert pour une prospérité équitable

LA ZLECAF : UNE OPPORTUNITE POUR AMELIORER LA VIE DES CITOYENS BURUNDAIS

La naissance de la Zone de libre-échange continentale africaine a créé l’un des plus grands marchés d’Afrique et du monde. Ses objectifs incluent la création d’un marché continental unique pour les biens et les services avec une libre circulation des personnes et des investissements, ouvrant ainsi la voie à l’accélération de la mise en place de l’union douanière continentale. Le Burundi a signé cet accord le 2 juillet 2018 et l’a ratifié le 17 Juin 2021 par loi no 1/ 17 du 17 Juin 2021 portant ratification par l’Etat du Burundi de l’Accord portant création de la Zone de Libre-Echange Continental Africain (ZLECAF). 

Les avantages de la ZLECAF

Selon la Banque mondiale, la zone de libre-échange africaine peut stimuler la croissance et réduire la pauvreté. Sa mise en œuvre réussie pourrait accélérer l’augmentation des revenus des femmes et sortir 30 millions de personnes de l’extrême pauvreté en Afrique d’ici 2035. Selon Albert Zeufack, économiste spécialiste de l’Afrique à la Banque mondiale, « la Zone de libre-échange continentale africaine a le potentiel d’accroître les possibilités d’emploi et les revenus, contribuant ainsi à élargir les opportunités pour tous les Africains. Elle devrait permettre à environ 68 millions de personnes de sortir de la pauvreté modérée et rendre les pays africains plus compétitifs« , a-t-il déclaré.

Un raisonnement qui ne tient pas la route

Le Burundi est prêt à entrer dans ce vaste marché. Mais il reste inquiet d’être un dépotoir, comme on peut le voir dans les interventions des dirigeants du pays.

Selon eux, la balance commerciale du Burundi est structurellement négative. Ses conséquences affectent la vie du consommateur qui est obligé d’acheter des produits importés à des prix élevés. C’est cette situation qui inquiète le plus les dirigeants burundais.

Mais ces dirigeants ne devraient pas s’inquiéter de cette situation. Comme nous le savons, le commerce est un échange volontaire entre l’acheteur et le vendeur et doit être mutuellement bénéfique pour les deux parties. Pour l’expert Alexander Hammond, président de the Initiative for African Trade and Prosperity, IATP, « une balance commerciale est le total de millions de transactions individuelles mutuellement bénéfiques – ce qui signifie qu’un déficit commercial est un meilleur indicateur des habitudes de consommation, et est loin d’être une mauvaise chose ». Dans une économie ouverte, les consommateurs restent disposés à choisir entre les biens importés et ceux produits localement. Et ils sont aidés par le prix et la qualité de ces derniers pour prendre cette décision.

Comment tirer parti de la ZLECAF ?

Selon les dirigeants du pays, pour réussir, il faut s’attaquer au problème majeur posé par le protectionnisme de certains marchés mondiaux qui excluent les produits africains. Ainsi, le président du Burundi, S.E. Evariste Ndayishimiye, prône la fierté de produire et de consommer des produits africains et de considérer l’Afrique comme un marché intérieur pour les Africains : « Pour réussir, il y a un défi à relever. Le manque de fierté à consommer nos produits africains justifie clairement la dépendance continue de l’Afrique vis-à-vis des économies étrangères et ce n’est qu’en nous unissant que nous pourrons inverser cette tendance ».

Cela ne suffit pas. Pour d’autres, la première politique est de faciliter l’environnement des affaires au Burundi et en Afrique. Il est nécessaire d’attirer les investissements directs étrangers dans le domaine du transfert de technologie et des connaissances techniques pour augmenter la production. Il faut aussi concilier les moyens de production et la transformation agroalimentaire. Et pour ce faire, les exportateurs burundais doivent bénéficier des avantages liés aux accords commerciaux, notamment la réduction ou l’élimination des droits de douane. Ceci afin que ses producteurs puissent devenir compétitifs dans cette compétition africaine et même mondiale. Sans cela, l’opportunité sera manquée.

En somme, la ZLECAF représente une opportunité pour les États de prospérer par la revitalisation de leur commerce intercontinental et inter-pays. Mais cela nécessite une condition : lutter contre toutes les tentations protectionnistes et les distorsions qui peuvent pervertir le fonctionnement d’un marché concurrentiel. Ceci est aussi vrai pour le Burundi que pour l’ensemble de l’Afrique. 

Economics in one Lesson au Burundi

L’Institute for Economics and Enterprises vient recevoir dans ses locaux de bon cadeaux de la part de Monsieur Glenn Boyer et de l’organisation Mises Institute. Le livre Economics in one lesson est un livre à lire par tous : Economistes, non économistes, décideurs politiques, entrepreneurs, etc. Vous savez pourquoi ? Parce que c’est un livre qui met en lumière les causes des erreurs économiques de nos systèmes. Ce livre vient par exemple au moment où les décisions prises dans les années passées par nos décideurs politiques aidés par les « économistes » démontrent bel et bien son contenu. Tout cela dans une et seule phrase

Sa seule et unique leçon

« L’art de l’économie consiste à examiner non seulement les effets immédiats mais aussi les effets à plus long terme de tout acte ou de toute politique, il consiste à retracer les conséquences de cette politique non seulement pour un groupe mais pour tous les groupes »

C’est évident que la leçon démontre l’inefficacité du système économique qui ne reposent pas sur les idées de système de libre marché. Par exemple, cette leçon démontre l’inefficacité du système marxiste comme le voyait ce philosophe russe : l’histoire lègue à chaque nouvelle formation économique et sociale des problèmes objectivement

L’auteur du livre, lui, ne le voit pas comme ça. Plutôt, il voit que c’est l’erreur longtemps commise par plusieurs économistes de son époque. Et qu’il trouve émanant de deux sortes :  de ne considérer que les conséquences immédiates d’un acte ou d’une proposition et de ne considérer que les conséquences pour un groupe particulier au détriment des autres groupes.

Pour admettre cela, ça ne demande pas d’être un grand analyste des systèmes politiques et économiques. Il suffit simplement d’ouvrir les yeux et écouter les voix de malheureux des anciens systèmes. Voir comment ces systèmes changent de temps en temps dans nos sociétés. Il suffit de voir comment nos sociétés ont resté longtemps sous l’égide dans la pauvreté, mais avec des économistes de renommés. Mais delà aussi l’auteur du livre nous donne la raison en opposant les bons « économistes » par les mauvaises :

« Le mauvais économiste ne voit que ce qui frappe immédiatement l’œil, que les conséquences directes des cours proposés, que les effets d’une politique donnée sur un groupe particulier. Mais le bon économiste regarde aussi au-delà, les conséquences indirectes et à plus long terme, et s’interroge sur les effets de la politique sur tous les groupes ».

Notre remerciement

L’Institute for Economics and Enterprises éprouve sa grande reconnaissance approfondie aux personnes qui n’hésitent pas à l’aider dans la construction d’une société africaine libre et plus prospère. Merci à Monsieur Glenn Boyer pour sa gratitude et sa volonté de lutter pour une société libre. Merci également à Mises Institute.  Nous leurs devons beaucoup de reconnaissance et gratitude pour les livres qu’il nous a envoyé et son soutien pour notre Institute. Nous comptons utiliser ces dons dans l’amélioration de la compréhension du système économique basé sur le libre marché, l’état de droit et la propriété privée. Et montrer son importance dans la réduction de la pauvreté en Afrique en général et au Burundi en particulier.  Nous allons organiser des séances de discussion sur le contenu de livres.

Notre appel à..

Soulignons que le manque des moyens financier et matériels reste toujours un défi pour l’Institute. Raison pour laquelle nous lacons notre appel vibrant aux différents partenaires potentiels, individu ou organisation, de soutenir notre mission afin d’unir nos forces pour continuer à lutter pour une société libre et prospère. L’Institute reste ouvert à toutes collaborations et partenariat et appréciera toute contribution de n’importe quelle nature susceptible de l’aider dans la réalisation de sa mission. Aussi, notre audience est grandement francophone, celui ou celle qui sera intéressé de nous donner des moyens pour avoir les matériels en langue française est aussi lui bienvenu.

De plus, à l’Institute for Economics and Enterprises nous rêvons à une Afrique où chaque individu est libre et prospère, nous continuerons à travailler en suivant notre mission qui est de « produire, à travers un apprentissage ciblé, une société basée sur les principes du marché libre, de la propriété privée et de l’état de droit ». Nous y parvenons en créant des programmes éducatifs participatifs et en fournissant les ressources nécessaires à la liberté individuelle et économique, seul moyen pour notre Afrique de prospérer.

Un marché ouvert pour une prospérité équitable

Les aventures de Jonathan Gullible : Trois grandes leçons apprises du livre

Les aventures de Jonathan Gullible, L’Odyssée d’un jeune homme en quête de la liberté, est un livre qui relate l’histoire des peuples d’une société imaginaire, île de Corrumpo. Elle relate comment les autorités de cette île interviennent dans les domaines de la vie économique, sociale et politique de l’ile et comment cette intervention affecte la population économiquement et socialement.

Voici les trois leçons apprises lors du vayage dans cet ouvrage :

1. L’interventionnisme étatique conduit souvent à une augmentation de taille du gouvernement.

Comme nous le trouvons dans le chapitre 12 du livre : « Pagaille au Logis », après avoir mettre en place une loi empêchant les propriétaires d’augmenter les prix, le « conseil » a mis en place des fonctionnaires pour faire respecter cette loi. Comme ce personnel devrait être payer, le budget devrait augmenter. Si le budget augmente on élargisse l’assiette fiscale et par conséquent l’impôt.  Bien que l’histoire relève d’une société imaginaire, ce phénomène d’augmentation de la taille du gouvernement, soit en créent des nouveaux postes, soit en créant des « institutions parallèles est souvent fréquents dans la réalité historique des pays africains.

Le résultat de cela est le suivant :

 « Les coûts augmentèrent mais pas les loyers [les produits, sans augmenté la qualité du service fournie]. Même les propriétaires les plus gentils durent faire moins de réparations. Quand les bâtiments devinrent inconfortables ou dangereux, les locataires se fâchèrent et se plaignirent aux inspecteurs. Les inspecteurs imposèrent des amendes aux propriétaires. Bien sûr, certains propriétaires donnèrent des pots-de-vin aux inspecteurs pour qu’ils ferment les yeux. En fin de compte, le propriétaire du Bâtiment A (de bonne qualité), ne pouvait plus se permettre ni les réparations ni les pots-de-vin, alors il ferma tout simplement et s’en alla. »

2.L’Interventionnisme étatique limite la liberté de choisir, donc nous force à agir sans tenir compte de notre volonté et nos besoins.

Comme, parmi les principes du libertarianisme, il y a également la liberté du choix, le livre nous relate comment cette faculté est bloqué dans l’île de Corrumpo. Avant l’instauration d’une bibliothèque de Gouvernement par exemple, il y avait une grande variété d’abonnement annuel, et chacun était libre de choisir le types d’abonnement à faire et du contenu du livre à recevoir :

« Les scriptbibs se faisaient même concurrence pour obtenir des adhérents, en s’efforçant d’avoir les meilleurs livres, le personnel le plus qualifié et les horaires et emplacements les plus commodes. Certaines faisaient même le ramassage des livres à domicile. Les gens payaient pour leurs choix parce que l’abonnement à une bibliothèque était important pour eux. ».

Mais les dirigeants de cette île ont décidé de créer une BIGOV (Bibliothèque du Gouvernement) via l’instauration obligatoire des impôts à tout le monde, et dont l’accès est « gratuit ».

Donc bien que nous nous réjouissions souvent de la gratuite de service publics, Cette jouissance semble être coutés beaucoup plus que nous ne le pensons. Nous sacrifions souvent notre liberté en laissant les autres agir pour notre compte.

3.La taxation est un vol ou une punition :

 Sur l’impôt, la première question à se demander est de savoir pourquoi il est obligatoire ?  Pour l’auteur du livre, tout ce qui demande la force est contre naturel :

« Naturellement, l’utilisation de la force pour ôter la vie, c’est un meurtre, pour supprimer la liberté, c’est de l’esclavage, et pour prendre la propriété c’est du vol. Cela revient au même si ces actions sont commises par une personne agissant seule, par beaucoup agissant contre quelques-uns, ou même par des fonctionnaires avec de beaux couvre-chefs ou de beaux titres »

Donc, comme, il y a des lois qui exigent de payer l’impôt même pour les produits qu’on n’aime pas et ceci par force, obligatoirement, l’aspect de cet impôt est un « vol » du droit de propriété. Pas seulement que l’impôt peut avoir un aspect du vol de droit de propriété, mais également il peut avoir l’aspect punitive :

« Les impôts punissent les pécheurs. L’impôt sur le tabac punit les fumeurs, l’impôt sur l’alcool punit les buveurs, l’impôt sur l’intérêt punit ceux qui font des économies et l’impôt sur le revenu punit ceux qui travaillent »

Dans une société sans état de droit, la politique est le moyen de s’enrichir sans tenir compte de toute vertu morale. La politique est l’art où tout acte ignoble est permis ; tuer, mentir, voler… Mais cette société encourage la corruption, et maintient une grande partie de la population dans la pauvreté. Nous devrons avoir une confiance dans une société libre. Car :

« Avoir confiance dans une société libre, c’est se concentrer sur le processus de découverte de valeurs dans l’économie de marché plutôt que de se fixer sur quelque vision ou but imposé ».

Nous avons besoin d’un gouvernement qui respecte les règles d’une société libre : le marché libre, état de droit, la propriété privée et qui est impartial et persuasif car : « Utiliser la force du gouvernement pour imposer une vision aux autres est une paresse intellectuelle et il en résulte inévitablement des conséquences non voulues et perverses ».

Comme Jonathan le souligne, la réalisation d’une société libre demande le courage de penser, de parler et d’agir – surtout quand il est plus facile de ne rien faire.

Je pourrais dire beaucoup de choses sur ce que j’ai appris avec le livre. Car c’est un livre qui touche tous les aspects de la vision libertarienne : la non-agression, le libre-échange, le droit de propriété, Etat de droit, la libre circulation des personnes, libre marché, l’importance de l’entrepreneuriat et ce qui le tue etc..

 Il montre que l’interventionnisme étatique rend riche une minorité des décideurs politique et ses copains et que parfois les armes utilisées pour rester au pouvoir et pour manipuler les gens sont les impôts, la distribution des faveurs via l’attribution des différents permis pour l’exercice d’une activité économique quelconque et l’instauration des services « gratuits », sous l’impulsion de vouloir pour rendre la vie des habitants d’une même société plus « conforme ».

Les aventures de Jonathan Gullible au Burundi

Institute for Economics and Enterprises est heureux de recevoir dans ces locaux des merveilleux cadeaux de la part de Monsieur Glenn Boyer et du Professeur Ken Schoolland. L’Odyssée d’un jeune homme en quête de la liberté, est un livre qui relate l’histoire des peuples d’une société imaginaire. Mais sûrement qui va aider dans la société réelle comme celle du Burundi. Il montre comment est l’interventionnisme étatique, les outils utilisés et son impact économique et sociale sur la vie de la population.

Qu’est que la société Burundaise doit apprendre de ce livre ?

Selon loi No 1/13 du 15 Mai 2020 portant fixation du Budget générale de la république du Burundi, Exercice 2020-2021, Plus de 65% des recettes prévues sont des produits fiscaux. Ce qui montre que au Burundi, la grande partie du budget du gouvernement vient des impôts.  Il aidera à la société burundaise de comprendre que la Taxation est un vol. De comprendre que tout ce qui demande la force est contre naturel :

« Naturellement, l’utilisation de la force pour ôter la vie, c’est un meurtre, pour supprimer la liberté, c’est de l’esclavage, et pour prendre la propriété c’est du vol. Cela revient au même si ces actions sont commises par une personne agissant seule, par beaucoup agissant contre quelques-uns, ou même par des fonctionnaires avec de beaux couvre-chefs ou de beaux titres ».

Ce livre, obtenu grâce à la générosité de Monsieur Glenn Boyer et de son auteur Prof Ken, est un livre qui touche tous les aspects de la vision libertarienne : la non-agression, le libre-échange, le droit de propriété, Etat de droit, la libre circulation des personnes, libre marché, l’importance de l’entrepreneuriat et ce qui le tue etc..

Il montre que l’interventionnisme étatique rend riche une minorité des décideurs politique et ses copains et que parfois les armes utilisées pour rester au pouvoir et pour manipuler les gens sont les impôts, la distribution des faveurs via l’attribution des différents permis pour l’exercice d’une activité économique quelconque et l’instauration des services « gratuits », sous l’impulsion de vouloir pour rendre la vie des habitants d’une même société plus « conforme ».

L’Institute for Economics and Enterprises éprouve sa grande reconnaissance approfondie aux personnes qui n’hésitent pas à l’aider dans la construction d’une société africaine libre et plus prospère. Merci à Monsieur Glenn Boyer pour sa gratitude et sa volonté de lutter pour une société libre. Nous lui devons beaucoup de reconnaissance pour les livres qu’il nous a envoyé et son soutien pour notre Institute.  Nous ne pouvons pas oublier l’auteur du livre, Professeur Ken Schoolland. Merci à vous aussi. Nous comptons utiliser ces dons dans l’amélioration de la compréhension du système économique basé sur le libre marché, l’état de droit et la propriété privée. Et montrer son importance dans la réduction de la pauvreté en Afrique en général et au Burundi en particulier.  Nous allons organiser des séances de discussion sur le contenu du livre. Nous allons écrire des articles et les publier sur notre site Web.

Cependant, le manque de matériaux reste toujours un défi pour l’Institute. Raison pour laquelle nous lacons notre appel vibrant aux différents partenaires potentiels d’adhérer à notre mission afin d’unir nos forces pour continuer à lutter pour une société libre et prospère. L’Institute reste ouvert à toutes collaborations et partenariat et appréciera toute contribution de n’importe quelle nature susceptible de l’aider dans la réalisation de sa mission.

Soulignons qu’à l’Institute for Economics and Enterprises nous rêvons à une Afrique (spécialement francophone) où chaque individu est libre et prospère, nous continuerons à travailler en suivant notre mission qui est de « produire, à travers un apprentissage ciblé, une société basée sur les principes du marché libre, de la propriété privée et de l’état de droit ». Nous y parvenons en créant des programmes éducatifs participatifs et en fournissant les ressources nécessaires à la liberté individuelle et économique, seul moyen pour notre Afrique de prospérer.

Un marché ouvert pour une prospérité équitable

Cette article a été publier pour la première fois sur Liberty internationale en version anglaise

IEE establishment of the Liberty Library

Continue preparing for the establishment of the Liberty Library in BURUNDI,Institute for Economics and Enterprises (IEE) is collecting liberty books,Economics books,books relating law,private property books,free market books,…..

For this,readers continue taking part in the action of reading.Keep reading,continue developping mind and there will be change.

Thank you supporters for the action of books .GlennBoyer you are doing more in our books projectLet promote liberty,free market,property rights.

And IEE will not stop until free market is established .

Un don aux clubs

Notre croyance se trouve dans la force de notre jeunesse de demain. Ces sont notre espoir de notre future. Aujourd’hui, Notre directeur a recu le membre du club de Retaract Bujumbura. Ils ont échangé thematiques et comment contribuer ensemble dans le developpement du leadership et de l’esprit d’entreprise dans nos communautés. L’Institute for Economics and Enterprises a dû contribuer dans le projet d’éducation du Club en donnant 22 livres de differents themes de la liberté économique et individuelle au Club.Merci à nos donnateurs.