Burundi : Seul le libre change et la libre entreprise peut résoudre le problème du sucre

Dans ces jours, on remarque une carence absolue du produit fini de la canne à sucre. Pour l’I.E.E, seule la libre entreprise et la stumulation des importantions du sucre peuvent être des solutions durables pour ce problème

Dans ces jours, on remarque une carence absolue du produit fini de la canne à sucre. Dans certaines alimentations visitées au Nord du pays, si on parvient à trouver ce produit, le prix gravite entre 2800 Fbu et 3000 Fbu. Cette tendance à « spéculer » pratiquée par certains commerçant de ce produit fait beaucoup de lamentations à plusieurs consommateurs. « Je ne comprends pas pour nous achetons le sucre à ce prix, une différence de 500 Fbu est une perte pour moi, oui une grande perte, peut-être que ces commerçants nous volent ». S’inquiète un acheteur du sucre.  Interrogé sur la cause de cette hausse du prix, un vendeur du sucre nous répond que ce n’est pas de leur faute. « Par exemple, nous ne pouvons pas nous procurer de la quantité du sucre selon nos besoins et nos volontés, un grossiste nous approvisionner une fois la semaine, si tu n’es pas là ou si tu n’as pas de l’argent ce jour tu attends l’autre jour de la distribution ». Dans un point de presse animé le 03 Février 2020 ; la SOSUMO reconnait cette situation, « nous avons entendu parler de ces prix inexpliqués du sucre, a déclaré l’Administrateur Directeur Général de la SOSUMO, ce pendant les prix reconnus par la SOSUMO n’a pas changé et d’ailleurs les performances de la société ont suivi le même rythme dans ces 12 derniers mois », a souligné l’ADG.  Donc cela peut être le résultat des décisions des « opportunistes » et/ou « spéculateurs » de certains distributeurs de ce produit.

Décision qui ne résout rien

Parmi les solutions appliquées par la SOSUMO pour tenter de remédier à cette tendance de spéculation et/ou d’opportunisme, il y a la « révision de la liste de distributeur pour en soustraire ceux qualifiés d’opportunistes, donner à certaines alimentations le droit de s’approvisionner directement de la SOSUMO et aussi limiter la quantité du sucre livré à ses clients. Ceux qui ont droit à des quantités supérieures à quatre tonnes devront s’approvisionner en deux temps par quinzaine. » (à lire ici)  A voir toutes ces solutions proposées, nous constatons qu’elles visent à réduire  « la liberté de choisir » pour les consommateurs. Elles contraignent ces derniers à accepter les fournisseurs qui leurs sont imposés sur le marché et aussi acheter une certaine quantité à une période donnée. Ces décisions vont à l’encontre du choix individuel, notamment celui du consommateur et par conséquent donnent plus du pouvoir monopoliste à certain groupe de fournisseurs qui peuvent continuer à abuser de leur pouvoir dans le but de plus « spéculer ».

Meilleur solution

Dans une société où tout repose sur les décisions individuelles, la compétence et la concurrence sont les meilleurs outils pour améliorer la qualité de vie des individus. La compétence tout comme la concurrence peuvent être incitées de manière interne et externe. De l’intérieur, avec l’hypothèse que la SOSUMO est plus performante. Si cela est une « réalité », elle devrait stimuler ces deux qualités en laissant tous les distributeurs le désirant d’entrer dans la chaine de la distribution du sucre. Il faut mettre plus de quantité sur le marché pour parier aux « spéculations » de certains distributeurs via la politique du libre marché. De l’extérieur avec l’hypothèse que la SOSUMO n’est pas performante. Si la première hypothèse n’est pas vérifiée, c’est-à-dire que la hausse du prix du sucre n’est pas due aux « spéculations » des distributeurs, plutôt de sa rareté sur le territoire national. Des économistes s’entendent que « plus un bien se raréfie, plus il se renchérit ». Donc la politique de rendre le sucre plus rare ne peut pas résoudre le problème, au lieu de cela, il faut chercher à le rendre plus abondant sur le marché. Pour se faire, il est impérativement nécessaire de stimuler les autres sociétés et/ou entrepreneurs de se lancer dans la production de ce produit et/ou ouvrir les frontières pour les importations des quantités manquantes car les faits montrent que cette société seule ne peut pas satisfaire des besoins en sucre de la population en pleine augmentation.

Donc le Burundi devrait encourager la libre entreprise dans la chaine du sucre et aussi chercher à appuyer la seule société sucrière burundaise par des importations

BURUNDI : LES VICTIMES SE LAMENTENT DE LA VIOLATION DES CONTRATS D’ASSURANCE PAR LES ASSUREURS.

La loi de 2014 portant code des assurances au Burundi précise que l’obligation d’assurance s’applique à la réparation des dommages corporels ou matériels résultant des accidents ou un évènement incertain via un engagement des parties prenantes dans un contrat d’assurance

Un Contrat d’Assurance est « un contrat en vertu duquel, moyennant le paiement d’une prime fixe ou variable, une partie, l’assureur, s’engage envers une autre partie, le preneur d’assurance, à fournir une prestation stipulée dans le contrat au cas où surviendrait un événement incertain, ou à un terme indéterminé, que, selon le cas, l’assuré ou le bénéficiaire a intérêt à ne pas voir se réaliser. » L’objectif de l’assurance était de donner aux victimes des accidents et/ou évènement incertain un débiteur solvable.

Une indemnité qui est reçu en retard…

Cependant, on observe la lenteur dans le processus d’indemnisation des victimes. On dirait que les sociétés d’assurances n’ont pas de volonté d’indemniser les victimes malgré les cotisations de l’assuré comme en témoigne l’un des plusieurs victimes de ces évènements. « J’ai été victime d’un accident de roulage causé par un assuré de l’une des sociétés d’assurances au Burundi en 2015, mais jusqu’aujourd’hui, l’assurance cherche des manœuvres dilatoires qui m’empêchent d’être indemnisé. L’indemnité que je recevrai ne me servira rien car j’ai vendu tous mes biens pour me faire soigner », nous déclare NYANDWI Claude.

Au lieu d’exécuter les jugements rendus par les Tribunaux, ces sociétés d’assurances cherchent des manœuvres dilatoires notamment en interjetant appel ou en faisant des pourvoir en cassation pour faire durer le processus d’indemnisation. Cette thèse est soutenue également par notre interviewé qui précise qu’il a eu gain de cause au Tribunal de Résidence et au Tribunal de Grande Instance mais que l’assurance a demandé un pourvoir en cassation pour faire durer le processus d’indemnisation.

Ces propos sont soutenus aussi par quelques assistants juridiques et/ou avocats. « A côté des mesures consistant à interjeter appel, ces sociétés d’assurances recourent au mécanisme d’arrangement à l’amiable pour ne pas donner une indemnité totale aux victimes. Le constat amer est que même ce processus renferme la lenteur en son sein dans la mesure où la victime ou ses ayants droits peuvent signer des quittances d’indemnisation et attendre plus d’une année avant d’être indemnisées », ajoute un Assistant Juridique.

Et qui n’ajoute rien.

Les victimes de ces accidents continuent à être victimes des lenteurs qu’affichent ces sociétés, elles dépensent beaucoup en poursuivant leurs affaires au sein des Tribunaux. Une affaire peut demander même 5ans. Pendant cette période, la victime ou ses ayants droits dépensent énormément et l’indemnité qu’ils reçoivent ne parvient même pas à couvrir ces dépenses. « Où est donc l’intérêt pour la victime d’avoir un débiteur assuré qui était considéré comme ayant un assureur censé d’être solvable ? » Concluent ces victimes.

Pour eux, la solution est de réviser le Code des assurances en vigueur en y mettant des dispositions qui pourraient contraindre ces sociétés d’assurances à respecter le contrat d’assurance et aussi à payer des indemnités aux victimes dans un temps raisonnable.  

DROITS DES FEMMES : Le 08 Mars, de l’origine à nos jours.

Avec le thème de cette année pour la Journée internationale des femmes (le 8 mars) qui est de « Je suis de la Génération Égalité : Pour les droits des femmes et un futur égalitaire », nous avons pensé à savoir comment le 8 mars est devenu la Journée Internationale des Femmes. Voici le resultats de nos recherches

L’origine du 8 mars

Au début du XXe siècle, des femmes de tous pays s’unissent pour défendre leurs droits.

La légende veut que l’origine du 8 mars remonte à une manifestation d’ouvrières américaines du textile en 1857, événement qui n’a en réalité jamais eu lieu ! En revanche, l’origine de cette journée s’ancre dans les luttes ouvrières et les nombreuses manifestations de femmes réclamant le droit de vote, de meilleures conditions de travail et l’égalité entre les hommes et les femmes, qui agitèrent l’Europe, au début du XXe siècle.

En 1910, Clara Zetkin a proposé la création d’une Journée internationale des femmes pour la première fois dans une conférence internationale des femmes socialistes. Cette femme s’inscrit donc dans une perspective révolutionnaire.

 La date n’est pas fixée du coup, ce n’est qu’après 7 ans, en 1917, avec la grève des ouvrières de Saint Pétersbourg, que la tradition du 8 mars se met en place. Après 1945, la Journée internationale des femmes devient une tradition dans le monde entier.

Jusqu’à nos jours…

Dans les années 70, la date est réinvestie avec le regain féministe et en 1977, la Journée internationale des femmes est reconnue officiellement par les Nations Unies, puis en France en 1982. C’est une journée de manifestations à travers le monde, l’occasion de faire un bilan.

Axée sur l’égalité de sexe, la Journée des femmes reste aujourd’hui d’une brûlante actualité. Car pour les militants de cette journée, tant que l’égalité entre les hommes et les femmes ne sera pas atteinte, ils auront besoin de la célébrer.

C’est dans cette optique que la directrice exécutive d’ONU Femmes, Phumzile Mlambo-Ngcuka, souligne, dans sa déclaration à l’occasion de la Journée internationale de la femme de cette année ,8 mars, que 2020 est l’année pour l’égalité des sexes et réclame détruire les obstacles persistants à l’égalité des sexes. Et de continuer, nous voulons nous mobiliser afin de mettre fin à la violence basée sur le genre ; nous lançons un appel en faveur de la justice économique et des droits pour toutes et tous ; de l’autonomie corporelle et de la santé sexuelle et reproductive et des droits ; et de l’action féministe pour la justice climatique. Nous voulons utiliser la technologie et l’innovation pour favoriser l’égalité des sexes et le leadership féministe.

Voilà que Margaret Mead avait raison en disant que nous ne pouvons jamais douter qu’un petit nombre de citoyens volontaires et réfléchis peut changer le monde ; en fait, cela se passe toujours ainsi. Tant que l’Egalite n’est pas atteinte, le 8 mars reste et restera une journée de lutte.

Juste pour vous femmes visionnaires et révolutionnaires !!

BURUNDI : L’IMPORTANCE DES MARCHES DANS LA REGULATION DES DEVISES

Dans une société prospere, les marchés ont joué un role plus important pour la régulation du secteur économique. Dans ces marchés n’ignorent pas aussi le role de marché de change comme regulateur de taux de change comme Institute For Economics and Enterprises le montre.

En date du 07 Février 2020, une décision est prise par la Banque Centrale, Retrait d’Agrément qui a été donné à toutes les maisons qui achètent et vendent les devises au Burundi, comme nous le lisons dans la lettre du 07/02/2020 adressée à ces maisons. Selon cette lettre, les bureaux de change sont accusé de la « non-respect généralisé du contenu du circulaire no 1/RC/19 relative à la marge à appliquer dans leurs opérations et qui sont par conséquent à l’origine des conséquences néfastes sur l’économie burundaise. Rappelons que cette circulaire, signée le 19/09/2019, avait comme objectif d’abords de « préciser les modalités de fixation des cours acheteurs et vendeurs ainsi que la marge bénéficiaire des bureaux de change qui ne doit pas dépasser 15 % » et ensuite de « fixer les primes d’encouragement pour dénonciation de celui qui viole les dispositions de cette circulaire et/ ou celui exerce cette activité sans l’agrément de la Banque de République du Burundi.

Est-ce la meilleure décision ?

La quantité de devise au Burundi semble toujours minimale à voir nos besoins en ce produit nécessaires pour faire nos importations qui suivent une courbe croissante. Chercher donc à imposer un « taux de marge » incite aux spéculateurs de passer outre cette « imposition » pour générer plus de bénéfice

Egalement, des faits historiques nous démontrent la faiblesse d’imposition des règles dans le processus de la résolution de problèmes généraux surtout de ceux liées ou ayant la corrélation directe avec la décision individuelle dans l’interaction avec l’autre via le marché. Au lieu d’atténuer ou résoudre le problème, elle l’a aggravé exponentiellement. Le problème n’est pas seulement dû à ce que les marchés parallèles sont spéculateurs, achètent et vendent les devises à un taux dépassant le taux fixé par les autorités monétaires pour générer plus de profit ; car aucun agent économique n’est moins spéculateurs que les autres agents économiques, même le gouvernement. Le problème vient dans la non abondance de ce produit sur le territoire national, c’est-à-dire sa rareté.

Libéré le marché comme meilleur décision

Le marché est un système d’échanges où se rencontrent l’offre (les vendeurs) et la demande (les acheteurs). Dans une économie de marché libre, le prix est fixé par le marché. La rencontre de l’offre et de la demande fixe un « prix » qu’on appelle « prix d’équilibre ». C’est-à-dire ce « prix » que l’acheteur et le vendeur sont prêts, de commun accord, à échanger leurs biens. Sur le marché, c’est donc l’abondance du produit et ou /l’insatisfaction de qualité qui fait chuter le prix tandis que la rareté et/ou la qualité fait grimper le prix d’un produit. Donc les décisions règlementaires des autorités ne font qu’aggraver le problème étant donné qu’elles contraignent les agents économiques à ne pas agir selon leurs propres volontés ou décisions individuelles. Ce qui pourrait pousser ces agents économiques à chercher d’échapper à ces décisions par voie frauduleuse qui risquerai de faire perdre le pays beaucoup qu’à bénéficier. Donc, le Burundi doit reconnaitre l’importance du marché dans la régulation du secteur économique. Le marché doit rester un meilleur régulateur du prix en suivant les lois de l’offre et de la demande, car c’est seulement lui qui permet les gens d’interagir en suivant leurs propres profits sans nuire aux profits des autres.  En répétant Gary M. Galles, auteur sur FEE,

« Le marché libre transforme la concurrence destructrice de la jungle pour une maigre subsistance en une concurrence coopérative pacifique au service de soi et des autres… Sur le marché, tout le monde y gagne. C’est le marché – la société contractuelle… qui permet aux « faibles» de vivre de manière productive ».

Une société libre : Comprendre les notions d’équité et d’égalité

Selon la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen, Art.1 , les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits ; les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l’utilité commune.
Plusieurs visions/ou conceptions ont été présentées selon les différents mondes qui composent l’actuel planète, monde libre et non libre sur les notions et la morale des mots égalité, équité et justice. Ce soir, inspiré par une représentation quelconque je vous écris cet article pour vous présenter ma vision actuelle et nécessaire pour un monde libre et prospère. Commençons par les différentes significations des vocables.

Equité dans un monde non libre

Par Equité nous comprendrons la qualité consistant à attribuer à chacun ce qui lui est dû par référence aux principes de la justice naturelle ; de ce fait nous constatons le contraire, l’impartialité, consiste à donner les différentes choses ou opportunités aux différentes personnes.

En effet, l’équité repose sur la volonté de comprendre les gens et de leur donner ce dont ils ont besoin pour s’épanouir et vivre des vies saines.

Comme nous remarquons cela dans les compétitions des athlètes, le concept d’équité nous mène à décaler les positions de départ des athlètes, afin de compenser pour les désavantages que subissent les athlètes placés dans les couloirs extérieurs. Ces décalages des positions de départ se manifeste dans un monde non libre par les différentes incitations ou privilèges donnés par les différents pouvoirs à certains membres de la société.

 Dans un monde libre, tous les individus jouissent des mêmes avantages dont ils ont besoin pour s’épanouir, peu importe leur sexe, identité de genre, orientation sexuelle, lieu de vie, niveau d’éducation, revenu ou capacité. Mais nous ne vivons pas dans un monde libre. Certaines personnes jouissent d’avantages sociaux, économiques ou politiques qui les aident à se développer économiquement et à conserver ce statut, alors que d’autres n’ont pas accès aux mêmes avantages ou subissent l’exclusion, ce qui entraîne chez eux des problèmes économiques.

Egalité dans un monde non libre

 L’égalité dans un monde non libre repose sur la volonté d’offrir la même chose à tous les gens pour qu’ils puissent s’épanouir et vivre des vies saines. Tout comme l’équité, l’égalité vise à promouvoir la justice, mais l’égalité ne peut être atteinte que si tous les gens partent du même point de départ et ont les mêmes besoins. Signalons que Egalité signifie, selon le dictionnaire Larousse, l’absence de toute discrimination entre les êtres humains, sur le plan de leurs droits : Égalité politique, civile, sociale.

Pour tenter de corriger toutes les imperfections se trouvant dans l’inadéquation de la réalité dans la société et les sens des mots « équité et égalité », le monde non libre a fait appel au mot justice. Par définition retrouvée dans le dictionnaires Larousse, la justice est un principe philosophique, juridique et moral fondamental : suivant ce principe, les actions humaines doivent être approuvées ou rejetées en fonction de leur mérite au regard de la morale (le bien), du droit, de la vertu ou de tout autre norme de jugement des comportements. Quoique la justice soit un principe à portée universelle, ce qui est considéré comme juste varie grandement suivant les cultures. La justice est un idéal souvent jugé fondamental pour la vie sociale et la civilisation.

Ces notions dans un monde libre

Nous savons déjà que plusieurs gens traitent la société libre comme une société d’inégalité car elles permettent les gens de gagner et d’amasser la plus grande richesse qui, par conséquent entraine des inégalités économiques, ce qui est considéré comme argument faux.

Dans une société libre, selon Eamon Butler, l’égalité ne veut pas dire donner aux gens les la mémé richesse, le même revenu ou même niveau de vie. C’est assurer le même traitement des membres de la société.

Toujours selon lui, Cela se traduit de quatre façons différentes. Les membres d’une société libre ont une égalité morale : ils ont chacun le même droit de choisir pour eux-mêmes et d’être traités avec considération et respect. Il y a l’égalité devant le droit : le droit les protège et les traite de manière identique, sans égards pour leur race, religion, sexe, richesse ou liens familiaux. Ils ont l’égalité politique : ils peuvent tous voter ou se présenter pour une fonction politique. Et ils ont l’égalité de chance : il n’y a pas de barrières arbitraires pour travailler ou aller à l’école ou toute autre chemin dans l’avancement personnel.

Donc, quand la plupart des gens parlent d’égalité, ils ne veulent pas dire le droit au traitement égal sous des principes d’égalité morale, d’égalité devant le droit, d’égalité politique et d’égalité des chances. Ils veulent dire l’égalité dans les récompenses matérielles comme la richesse, les revenus et les niveaux de vie. Et beaucoup défendent une certaine forme de redistribution du riche vers le pauvre afin d’égaliser ces récompenses. Ce phénomène est apparent à l’équité sociale et est contre le fondement d’une société libre qui promeut l’égalité de chance et Une économie qui

« distribue les choses, non par contrainte, mais à travers les valeurs que les consommateurs mettent sur les biens et services différents qu’une économie de marché produit. »

COVID-19 : COMMENT PRESERVER LES VIES HUMAINES ET ATTENUER LES PREJUDICES ECONOMIQUES ?

Pour lutter contre sa propagation et/ou prévenir cette pandémie, des pays prennent des mesures préventives comme amélioration des conditions d’hygiènes, interdiction des rassemblements des gens jusqu’à fermer les écoles, les universités et les églises et les frontières comme interdiction des vols en provenance des pays cibles par le virus. C’est évident donc que les mesures de lutte contre cette pandémie sont perturbatrices pour l’économie de ces pays. Alors, la question est de savoir comment préserver les vies humaines et atténuer les préjudices économiques ?

Le monde entier est préoccupé par la situation très inquiétante pour la santé de la population mondiale. Cela est dû à une pandémie très infectieuse avec une propagation très rapide connu sous le nom de Coronavirus, COVID-19. Pour lutter contre sa propagation et/ou prévenir cette pandémie, des pays prennent des mesures préventives comme amélioration des conditions d’hygiènes, interdiction des rassemblements des gens jusqu’à fermer les écoles, les universités et les églises et les frontières comme interdiction des vols en provenance des pays cibles par le virus. C’est évident donc que les mesures de lutte contre cette pandémie sont perturbatrices pour l’économie de ces pays.

Influence du Coronavirus sur l’économie

Les conséquences économiques du coronavirus se multiplient. Le carburant manque. Alors que dans les pays exportateurs du pétrole on remarque les réserves des stocks de carburant jamais existés dans ces derniers jours, les pays importateurs de ce produit en manquent énormément. « Nous ne pouvons pas aller nous approvisionner, les frontières sont fermées à cause de ce fameux virus », s’inquiète un pompiste.

Sur les marchés, les prix des denrées alimentaires grimpent et/ou les denrées manquent. Deux raisons sont toujours à l’origine de celà selon les gens discutés. « Nous ne trouvons pas les moyens de s’approvisionner à étranger à cause de Coronavirus et nos déplacements sont interdits ».

 Bref, nous ne pouvons pas nier l’effet des mesures préventives prises par certains gouvernements sur l’économie. COVID-19 est une pandémie qui affecte les économies des pays.

Pour cela, la vice-présidente pour le pôle Croissance équitable, Finance et Institutions (EFI) de la Banque mondiale, Ceyla Pazarbasioglu nous donne quelques conseils pour minimiser ces préjudices économiques. Pour commencer, elle tient à souligner que la prochaine étape sera cruciale. « Dans les semaines qui viennent, tous les pays — même en l’absence de cas de coronavirus — devront prendre des mesures concrètes pour protéger leur population et minimiser les perturbations pour leur économie ».

Une tentation dans laquelle il ne faut pas tomber

Sachant que parmi les vecteurs potentiels de transmission, il y a d’abord le commerce, donc les perturbations économiques seraient résultantes des échanges mondiaux qui peuvent diminuer à cause de la fermeture d’usines et du redémarrage tardif de l’activité, des flux financiers étrangers qui pourraient fuir les pays touchés par le coronavirus et du capital humain et financier national qui est de plus en plus sous-utilisé à cause de l’arrêt des usines et le confinement des travailleurs chez eux. Il y a ensuite du secteur touristique et du voyage qui causerait les perturbations économiques à cause de la baisse de la demande et des restrictions de déplacement toujours plus contraignantes, alors qu’il constitue pour de nombreux pays une source importante de revenu.

Pour cela, Ceyla Pazarbasioglu donne aux dirigeants des conseils suivants : « Les gouvernements doivent se garder de toute tentation protectionniste, qui ne fera qu’exacerber les perturbations dans les chaînes de valeur mondiales et accentuer une incertitude déjà grande. Surtout, ils doivent éviter de restreindre les exportations de denrées alimentaires et de produits médicaux vitaux pour, au contraire, rechercher ensemble des solutions visant à accroître la production et la satisfaction des besoins là où ils sont les plus critiques ».

NELSON MANDELA : 10 CITATIONS SUR LA LIBERTE

En lisant certains des œuvres de ce combattant de la liberté individuelle et économique en Afrique, j’ai pu tirer ses 10 citations que je crois nécessaire pour une édification d’une société libre et prospère

Né en 1918 à Mvezo en Afrique du Sud, Nelson Rolihlahla Mandela est un célèbre homme politique sud-africain. Relâché le 11 février 1990, après vingt-sept années de prison, Nelson Mandela soutient la réconciliation et la négociation avec le gouvernement du président Frederik de Klerk. Il fut l’un des dirigeants de la lutte contre le système politique d’apartheid avant de devenir président de la République d’Afrique du Sud de 1994 à 1999, suite aux premières élections nationales non raciales de l’histoire du pays. Je vous partage 10 ses citations :

  1. « Etre libre, ce n’est pas seulement se débarrasser de ses chaînes ; c’est vivre d’une façon qui respecte et renforce la liberté des autres. »
  2. « Un homme qui prive un autre homme de sa liberté est prisonnier de la haine, des préjugés et de l’étroitesse d’esprit. »
  3. « Je ne suis pas vraiment libre si je prive quelqu’un d’autre de sa liberté. L’opprimé et l’oppresseur sont tous deux dépossédés de leur humanité. »
  4. « Un combattant de la liberté apprend de façon brutale que c’est l’oppresseur qui définit la nature de la lutte, et il ne reste souvent à l’opprimé d’autre recours que d’utiliser les méthodes qui reflètent celles de l’oppresseur. »
  5. « Toute personne, partout dans le monde, a le droit de vivre dans la dignité, libre de toute crainte et de toute oppression, libérée de la faim et de la soif… »
  6. « Quand un homme est privé du droit de vivre la vie dont il croit, il n’a pas d’autres choix que de devenir un hors la loi. »
  7. « Je ne suis pas né avec une soif de liberté. Je suis né libre. »
  8. « Nous ne sommes pas encore libres, nous avons seulement atteint la liberté d’être libres »
  9. « Le courage n’est pas l’absence de peur, mais la capacité de vaincre ce qui fait peur. »
  10. « Que règne la liberté. Car jamais le soleil ne s’est couché sur réalisation humaine plus glorieuse. »

Par ces citations, nous voyons que l’héro de la lutte de l’apartheid en Afrique du Sud partage ces convictions sur avec certain leader de la liberté. Comme lui, nous croyons que seule la liberté peut sauver le monde. Avec la liberté les gens entreprennent, les gens innovent, les gens commercent et les gens s’enrichissent car liberté implique responsabilité.

LE VOTE : VU PAR LES LIBERTARIENS

Donnez votre voix, une décision qui devrait être guidée par un intérêt personnel et non les sentiments que nous avons pour les autres. Cette décision conduit à choisir un gouvernement qui risque de diriger peut-être la moitié de l’économie nationale plus ou moins les sept prochaines années. Et donner un monopole de plus ou moins sept ans sur la production totale de ce qu’a besoin un pays et ces citoyens à certains individus rationnels, qui sont à la poursuite de leur intérêt personnel à travers l’Etat et qui font la promotion de leurs intérêts à travers l’action collective, doit être fait avec beaucoup de précaution.

A travers son livre « Introduction aux Choix Publics », EAMON BUTTER constate que :

« Voter demande un peu de temps et d’effort de la part de l’électeur. Ce n’est pas seulement un peu de temps et d’efforts pour se rendre au bureau de vote et remplir son bulletin. Cela prend aussi beaucoup plus de temps et d’efforts pour s’informer sur les candidats et leur politique afin de faire un choix

Cela explique pourquoi dans les discours politiques, nous entendons souvent nous présenter des projets à réaliser une fois élu dirigeants. Mais la question que nous ignorons souvent est de savoir d’où proviendra les fonds pour la réalisation de ces projets qui semblent être générale et non spécifiques. C’est même un critique important que l’auteur de l’Introduction aux choix publics souligne :

« Lors des élections, nous ne choisissons pas des projets particuliers, mais nous votons un tout un panier de supermarché rempli des politiques pouvant englober des problèmes aussi divers. (Politiques de la santé, de l’éducation, de l’aide sociale, des dépenses publiques, des impôts…) ».

Du Marketing électoral …

Les discours politiques, principalement pendant les campagnes électorales, sont plein des promesses et autres espoirs pour un lendemain meilleur, mais nous ignorons souvent que ce que nous choisissons nous les déléguons le pouvoir de monopoliser la force publique pour leurs intérêts personnels.

Le système de vote est régi par les réglementations presque semblables que ces qui régissent le marché. La recherche de voix, donc la campagne électorale, est ce moment d’attirer l’attention de « l’électorat médian » ou « électeur du centre » enfin de gagner les élections. Ce moment est donc caractérisé par plusieurs stratégies visant à ressembles plus de voix comme le marketing.

 Si nous, contribuables et consommateurs, savons que c’est à nous de payer les lourdes décisions que nous faisions, nous ferions de mieux à être responsable de ce que nous faisons étant dans les isoloirs.

…. Au coalition des parti politiques.

 Former des coalitions est aussi un phénomène plus courant pendant la recherche des voix. Comme nous le trouvons dans le livre déjà cité. Que les électeurs ne se trompent pas, car cette pratique est aussi guidée par des avantages souvent connu sous le slogan de « vous votez pour mon projet et je voterai pour le vôtre ». Cela est aussi nécessaire pour les minorités pour augmenter leurs influences pendant le vote comme le souligne l’introduction aux choix publics :

« Une manière par laquelle les minorités peuvent augmenter leur influence sur les élections, et par ce biais augmenter leur domination sur les systèmes représentatifs, est de former des coalitions avec d’autres. »

Toutes ces stratégies montrent la comment un petit groupe, motivé et résolue à défendre leurs intérêts peuvent collaborer jusqu’accepter d’échange les faveurs pour gagner les élections. Sur le marché de voix, la négociation n’est pas centrée sur le prix et la qualité d’un bien ou un service ; mais plutôt sur comment échanger les faveurs après avoir gagner les élections. Comme l’auteur de l’introduction au choix publics le souligne toujours, cette négociation doit être basée sur l’échange « explicite » ou « implicite ».  L’échange de faveurs est élevé à de nombreux niveaux, tout particulièrement lors de la formation de partis politiques et de leurs programmes électoraux.

 « Les partis politiques sont par leur nature même des assemblées d’intérêts différents qui s’accordent à se soutenir l’un et l’autre pour construire un groupe de militants doté d’une taille et d’une force crédibles. »

 Et le non-respect des conventions est à la base d’effondrement de ces parties et de conclure l’auteur de l’Introduction aux choix publics:

« Le fait que les partis politiques souffrent souvent de désaccords et de séparations internes est une preuve de ce partenariat basé sur l’échange. »

CEPGL : UNE ECONOMIE PLUTÔT REPRESSIVE QUE LIBRE

A base des données « The Heritage Foundation », Insitute for Economics and Entrerprises trouve que l’économie des Pays des Grands Lacs est plutôt repressive qu’être libre.

Un classement mondial des pays suivant l’indice de la liberté économique effectué chaque année par « The Heritage Foundation » prend en considération le score obtenu après pondération des 12 variables réparties dans 4 zones de la vie du pays. Il s’agit notamment de : l’Etat de droit (le droit de propriété, l’intégrité du gouvernement, l’efficacité judiciaire) ; la prépondérance du gouvernement (les dépenses publiques, la pression fiscale, la santé fiscale) ; l’efficacité réglementaire (la liberté des affaires, la liberté de travail, la liberté monétaire) ; les marchés ouverts (la liberté commerciale, la liberté d’investissement, la liberté financière).

Ce classement classe les pays en 5 catégories. Ceux dont l’économie est « libre », « globalement libre », « modérément libre », « pratiquement pas libre » et enfin « répressive ».

 L’analyse des rapports de 2018, 2019 et 2020 nous reflète que la CEPGL n’a pas fait globalement sa progression. Et d’ailleurs un seul pays parmi les pays membres a amélioré son statut passant du statut « modérément libre » au statut « globalement libre ». Les deux autres, Burundi et République Démocratique du Congo, ont gardé les mêmes statuts voir même chuté comme le cas du Burundi qui a un statut de l’économie « répressive » dans les deux derniers classements alors que dans le rapport de 2018 avait un statut de « pratiquement pas libre ». Pour The Heritage Foundation, « cette situation est due essentiellement à la faiblesse de l’Etat de droit, à une protection insuffisante des droits de propriété, ainsi qu’au copinage et à la corruption endémique ». 

Causes : Culture de l’inégalité devant la loi

Selon toujours « The Heritage Foundation », l’état de droit est l’une des zones que l’indice de la liberté économique prend en considération. Cela suppose l’efficacité judiciaire qui, par conséquent, doit traiter tous les hommes en état d’égalité. Or dans les pays membres de la CEPGL, nous constatons des mesures politiques qui visent certains individus. Nous lisons dans certaines lois de ces pays des points conférant à certains groupes des individus des avantages économiques comme l’exonération fiscale de leurs activités économiques, les droits exclusifs d’importation et d’exportation, les droits exclusifs de production de tel produits et autres. Cette politique souvent qualifiée « capitalisme de copinage » n’a rien de différence avec l’économie planifiée et/ou centralisée. Elle diffère totalement de l’économie de marché libre qui a permis plusieurs pays de se mettre sur la voie de développement durable. Ces mesures qui bloquent la liberté individuelle et économique continuent à étiqueter notre économique de « répressive ».

Et d’ailleurs, nous ne pouvons pas prétendre à chercher à lutter contre la pauvreté et à même temps rendre notre économie plus « répressive ». La liberté individuelle et économique nous permet d’exploiter notre potentiel économique sans être bloqué par des décisions arbitraires comme les heures d’ouverture et de fermeture de nos activités économiques, la règlementation des prix auquel nous pouvons échanger nos produits volontairement. Notre potentiel économique ne peut pas être entravé par exemple par les frais d’enregistrement de nos activités d’obtention de brevet et licences et autres démarches administratives pour se lancer dans nos activités. Soulignons que pour le cas du Burundi, nous avons des améliorations considérables dans les de frais d’enregistrement et de délai d’ouvertures d’une entreprise. Toutes ces mesures qui bloquent notre liberté économique ne peuvent jamais être au service de la prospérité de notre communauté et continuent à rendre notre économie plus « répressive ».

L’importance des « marchés ouverts ».

« The Heritage Foundation » souligne également l’importance des marchés ouverts dans la promotion de la liberté économique. L’analyse des données de ces rapports nous donne impressions de constater que plus l’économie d’un pays est plus « libre » plus ce pays est globalement prospère. Les « marchés ouverts » supposent le libre commerce, la libre entreprise et la libre innovation. Toutes ces activités supposent la concurrence et la compétition dans le secteur économique via un système de marché libre qui attirent des capitaux en raison des incitations au profit. Cela encourage l’innovation qui entraine le progrès et l’augmentation du niveau de vie de la population. Carmine Alexe , auteur sur FEE,constate donc que

« celle l’économie de marché libre est le chemin vers les droits et libertés individuelles et économiques qui jettent, par ailleurs, les bases solides d’une société libres. Elle nous permet de nous mettre au défi, d’avoir des objectifs et de suer pour les attendre. Cela nous donne la liberté d’essayer des nouvelles choses et d’explorer les nouvelles opportunités »,

Bref, la communauté a une grande tradition d’innovation et de créativité et possède les ressources créatives extraordinaires mais a du mal à réaliser son plein potentiel économique en raison de certaines mesures qui bloquent sa liberté économique. Les dirigeants des pays membres de la communauté doivent prendre conscience de l’importance des marchés ouverts et libres dans la promotion de liberté économique promue dans une politique de moins de règlementation, moins d’intervention étatique et moins d’impôt.

COVID-19 : QUATRE LEÇONS APPRISES DE CETTE EPIDEMIE

Non seulement cette épidémie prive les gens de leur vie, elle fait chuter également des économies des pays les plus puissants de la terre tout comme celles des pays moyennement puissants. « Tous les pays du monde sont lourdement impactés par l’épidémie de Covid-19 », dit la Banque Mondiale.

COVID-19. Cette pandémie qui fait beaucoup de peur. Elle remporte des vies des milliers des personnes dans le monde. Comme nous le trouvons dans les données de l’OMS, en date 06 mai 2020, nous comptons plus 260 000 des morts à cause de cette maladie.

En raison de cette ampleur, cette maladie devient la « star » du monde entier et prend le « A la lune » de tous les médias internationaux et nationaux. Elle devient aussi la « star » des médias sociaux.

 Elle a réussi à s’imposer remarquablement dans nos esprits. Pour le moment, c’est le temps, pour nous, d’apprendre de cette imposition ainsi que de ces mesures prises par différentes autorités des différents pays pour la contenir. Voici les quatre leçons que j’ai apprises du COVID-19 :

  1. La liberté individuelle gage de la prospérité économique

Des économistes prévoient que le monde entier pourrait subir une énorme perte de production mondiale, l’Afrique seule pourra perdre 37 à 79 milliards de dollars en perte de production agricole. La production agricole devrait se contracter entre 2,6%, le scénario le plus optimiste, et 7%.  A cela s’ajoute également le secteur touristique qui sera touché lui aussi. Cela est dû au mesures prises par les autorités des pays de fermer les frontières que ce soit terrestre, ferroviaire et aérienne. Ces décisions sont allées même jusqu’à obliger les gens à rester chez eux dans certains pays. Phénomène de « confinement ». Donc ces mesures de restrictions de la liberté de circuler à augmenter les impacts négatifs sur les économies de pays.

2. Echange libre source de la prospérité des pays :

A titre d’exemple, en Chine, la production industrielle a plongé de 13,5 % sur les mois de janvier et février 2020, par rapport à la même période de l’année 2019. Selon le site finance pour tous, une telle baisse est inédite en Chine depuis que le pays s’est tourné vers l’économie de marché à la fin des années 1970.

Selon l’économiste nigérian Ngueto Tiraina : 

« Cette pandémie a désorganisé les échanges de chaînes de valeurs, ce qui pénalise les exportations des produits de base. Il y a également la réduction des flux des échanges internationaux en ce qui concerne les transferts des fonds des migrants, les investissements directs étrangers, la fuite des capitaux ».

L’économiste Ablassé Ouédraogo conclut donc :

« Ce qui veut dire qu’il n’y a pas d’échanges. Et quand il n’y a pas d’échanges, beaucoup d’économies qui sont dans des situations d’importatrices sont obligées de souffrir ».

Les mesures prises pour contenir la propagation du covid-19 ont restreint considérables les importations et exportations des pays. Et leurs économies sont touchées de façon remarquables. Ce qui démontre la force du marché via un échange libre dans la prospérité des pays.

3. Droit de propriété va de pair avec la liberté

« Mieux vaut être un oiseau libre qu’un roi captif », dit un proverbe. Rester à l’écart des autres, dans un endroit calme, (comme se confiner) est considéré comme une meilleur repos de l’esprit par quelques personnes amatrices de la solitude. Mais pendant cette période du covid-19, nous constatons que nos maisons sont pires que les prisons. Nos argents sont des simples papiers, des fausses monnaies, sans la liberté dans son usage. Nos biens sont vanités sans liberté. Donc tout ce que nous possédons a de valeur et du sens avec la liberté. Par conséquent la propriété va de pair avec la liberté.

4. Etat de droit meilleur outils pour protéger les citoyens

 Même si je ne peux pas comparer les maux causés par le confinement et les bienfaits d’une libre circulation, l’idée que le confinement met toutes les personnes dans un même panier me pousse à penser sur les bienfaits d’une société où toutes les personnes sont tenues égales devant la loi et où chacun est responsable de ses actes. Je constate également que les fonctions des Etats doivent être seulement la promotion de la liberté et la sauvegarde de l’état de droit. Car, avec Covid -19, considérer que les gouvernements sont capables de réguler les économies et peuvent assurer le monopole de la production sanitaire est mis en doute de nouveau. Avec un respect égal de lois qui régissent cette société.

En conclusion, les conséquences des mesures prises en vie de contenir l’épidémie Covid-19 sur l’économie mondiale démontrent les bienfaits de la liberté sur l’économie des pays. La liberté, individuelle et économique, est la base de toute prospérité d’une société. C’est ce que j’ai appris de cette période. Comme la connaissance est une meilleure arme, essayons d’apprendre et agissons. Profitons de la « lumière » que l’épidémie nous présente pour défendre la cause de la liberté et être plus libre et d’ailleurs, « Plus nous serons éclairés et plus nous serons libres », disait Voltaire. Et le COVID-19 nous donne une raison de plus pour défendre les causes de la liberté.